Ah sinon, j’oubliais le reste des questions : duo : pour aller acheter du pain seulement, sinon, parfait pour se brouiller avec le passager / la passagère. A moins que celle-ci ne te voue un amour sans bornes et ait moins de 30 ans.
Balade. Ca le fait. Même si ce n’est pas la machine la mieux adaptée car elle fatigue assez vite les fessiers par rapport à une vraie routière (au bout d’une heure vingt environ, il faut se poser au moins 10 minutes). Le vrai problème, c’est plutôt en ville (braque aussi court qu’un Airbus). Sinon, si les routes sont en état moyen, le rythme baladeur s’impose vite. Les suspensions étant en général réglées assez « dur », les irrégularités finissent par secouer un peu beaucoup le squelette et on risque d’égarer une vertèbre.
Arsouille. C’est étudié pour comme dirait quelqu’un. Royal sur bitume propre et sur grandes courbes, façon Motopista. Evidemment, ça n’a ni le poids, ni la vivacité (ni le prix) d’une hypersport moderne façon R1 ou Gex ou d’une « petite » Daytona Triple. D’un assez grand empattement, il faut parfois un peu « l’emmener » en virage en bougeant du popotin (ce qui repose les vertèbres et affriole les demoiselles et Duffle).
Le moteur ne « reprendra » pas en bas comme sur un Speed (ça démarre plutôt vers les 4500 tours), mais quand il s’agit d’allonge et de montée dans les tours… Hé hé... Et puis ça reste évidemment un peu plus vivant qu’un 4 pattes.
Bref, une machine super attachante et vivante qui n’a peut être pas toute « l’efficacité » des dernières productions nippones et se comparerait plus à une CBR900 ou un ZX9R sous amphétamines. Mais on ne recherche pas à faire du « Rossi Replica » quand on choisit une « grosse » Dayto.
Voilà, Sir.