le poete :
en cercle, il disparait,
il va donc à deux
avec sa muse,
qui le charme de ses doux yeux,
et de ses formes, il abuse.
il trempe son pinceau,
et par petites touches
en dresse le portait beau,
son cadre c'est la feuille.
sa plume caresse,
de la belle, les fesses.
extrait d'elle un rire,
et du lecteur un sourire,
son encrier est le coeur,
le sien, le vôtre, à toute heure,
le poete souffre d'un mal
inextinguible,
langueur du mâle
terrible
le poète nous caresse de ses vers,
nous torture, nous agace,
nous ravit, nous émeut,
le poète dit l'indicible,
touche l'interdit,
le poète nous ravit !