Puisque Pyves a ouvert le sujet avec son essai du V11..
.j'enchaine
Les beaux jours exceptionnels que nous avons actuellement en ce moment sont propices aux ballades, mais pourquoi pas aussi à se faire plaisir sur d’autres belles motos ? Et à chaque occasion, j’apprécie à sa juste valeur le PRIVILEGE qui m’est donné de pouvoir enfourcher une machine de rêve....Donc aujourd’hui un petit tour chez BMW, où Philippe, le vendeur me propose un essai sur la machine de mon choix
. Il y a toute la gamme dispo, …..00001 sec d’hésitation, ce sera la R 1200 S
, dans sa livrée rouge et blanche, façon champignon vénéneux
. Une petitie signature du contrat de prêt….Ah oui, la franchise en cas de …? combien : 3045 €
, çà c’est pour penser à laisser le cerveau mode ON (comme dirait Superman)
Les explications d’usage pour les non initiés aux comodos de clignos…Un petit tour de la bête :
L’esthétique d’abord : Même si l’on est pas fan du flat twin (pardon il faut désormais dire « Boxer »), il faut reconnaitre que celui ci est vraiment bien intégré dans la moto. Biensûr, on est très loin de la patte de Massimo Tambourini, mais la moto dégage un harmonie générale remarquable. On voit tout de suite que l’ensemble a été conçu pour coller au bitume ! Pas de fioriture, du concret.
La position : la selle à 830 mm, fait un peu strapontin, une option gel serait sûrement la bienvenue. Les bracelets sont très bien placés, juste ce qu’il faut en appui sur l’avant pour une position sport mais sans être cassé sur les poignets, top ! les jambes elles sont assez pliées, mon 1.70 m ne souffre pas, mais les plus grands seront peut ête moins à l’aise.
Contact : Waouh.
..au démarrage, on sent bien à la difficulté du lanceur, que çà compresse fort là dessous, le son dégagé est grave et feutré à la fois, l’ambiance est installée : sport donc.... 1ère : ah, faut accélérer plus que je ne pensais pour partir, ben oui c’est un bicylindre qui doit avoir du caractère, alors fallait s’attendre à une certaine rugosité, de ce côté là, on est pas déçu ! Au passage des vitesse, si la boite est remarquablement douce, faut s’habituer au frein moteur qui aurait tendance à couper la montée en vitesse. Y a un coup de main à prendre, non faut les monter à la volée peut-être ? . Prise de vitesse pour rentrer sur le périph, nom de D... çà tire sur les bras jusqu’à 7 000 tr/m, du calme à ce régime, un bi donne une impression qui n’a rien à voir avec un 3 ou 4 cylindres, comme si on le sentait beaucoup plus à la peine, et pourtant il reste encore 1500 trm pour atteindre la zone rouge, question d’habitude encore, la moto n’a que 1600 km, alors j’en reste là. Sortie du periph, pour un passage urbain, au revêtement moyen : c’est bizarre, mais on ne se fait absolument pas secouer, la moto gomme litéralement les petits défauts...Ah oui, c’est vrai, le télever à l’avant et l’amortisseur Öhlins à l’arrière, dont on m’avait dit qu’il était aussi efficace sur petite vitesse et route mauvaise route que sur circuit, çà à l’air de se confirmer, c’est vraiment dingue d’efficacité. Un morceau de choix se présente devant moi, une montée de 7 kms direction St Héand avec des virages miamiam.... (Flash back sur notre soirée resto à St Et, où Speedgégé nous avait fait unpetit bout de montée avec sa Mégane RS…gauche à 100m puis droite…gaffe çà tourne quand même…) Une route que je connais par coeur : oh là là cette facilité à mettre sur l’angle, 40 kg de moins que ma ST, çà s’y connaît, une succession de virages qui se négocient entre 50 et 90 km/h un régal, la moto est sur un rail et reste toujours facile à corriger. Mais on arrive pas trop la forcer, c’est sûrement à cause de l’option de la roue arrière montée en 190 qui fait perdre un peu de maniabilité, dommage. Plus haut, les courbes plus rapides sont abordées avec une totale sérénité, çà en dit long sur les possibilités de plaisir en potentiel sur circuit.... Pas besoin de déhancher, le buste suffit pour passer déjà très vite, pas besoin d’en faire plus, la caution vous émet un léger choc électrique
. La descente sur la Fouillouse, un régal au frein moteur, tiens un triangle orange qui s’allume ? « fuel » c’est vrai qu’il n’y a pas de jauge. Le retour par une portion d’autoroute permet de juger de l’efficacité de la petite bulle jusqu’à 150, no problem, pas de turbulence, çà ronronne et de temps en temps, redescendre à 110 et hop une petit pichenette sur l’accélérateur, un régal...Quelques € de Super 98 SVP pour rejoindre la concession… Au final, une très belle moto, même si quelques éléments comme la magnifique roue en option noire demandent à être mise dans entre des mains soigneuses sous peine de rayures disgracieuses. Un moteur à qui on demandait du caractère, on est servi. Mais même si BM annonce un régime à 8500 trm, c’est bien de 3 à 7 000 qu’on se fait plaisir, car pour l’allonge, un 3 ou 4 cylindres c’est mieux. Comme j’avais annoncé la couleur avant l’essai, je ne change pas de moto en 2007 (Respire René…
) De fait, en reprenant ma ST, RAAaahh lovely, l’allonge du 3 pattes Triumph…
..Par contre la partie cycle la BM est carrément bluffante de facilité, confort, sécurité, le cardan, quel cardan, on ne le sent absolument pas…bravo aux ingénieurs Bavarrois, mais à 14 000 roros (option Ölhins) une jauge à essence doit pas peser lourd !
En conclusion, si ce n’est pas une Hypersport, c’est sûrement la meilleure RS actuelle avec un look atypique qui ne peut pas laisser indifférent.
Merci à Philippe d’Heli pack moto à st Etienne de m’avoir offert le privilège de cet essai privé.