En faisant ma recherche j'ai trouvé ça... si je trouve une doc sur le fonctionnement d'une injection mécanique je vous la sors !
300 SL : en effet, injection mécanique. Mais surtout, injection directe, perfectionnée pendant la guerre sur les...avions Messerschmidt. C'était une pompe volumétrique à 6 pistons dérivée des pompes diesel Bosch, fonctionnant entre 40 et 48 bar de pression. Abandonnée pour des causes diverse, comme la tenue thermique des injecteurs, la lubrification difficile du haut des cylindres ou plus simplement la pollution.
En F1, l'injection arriva dès les années 50, pour se généraliser dans les années 60. A la base une injection Lucas (mécanique, bien sûr), qui se retrouva sur les V8 BRM, Coventry-Climax et Cosworth, mais aussi sur le V12 Matra.
En série, cela commença entre 1960 et 1970, en mécanique indirecte. Bosch chez Mercedes, mais Kugelfischer pour Peugeot avec les 404 et 504, Lancia sur la Flavia, BMW sur la 5201 ou Ford sur la Capri 2600.
La première injection commandée électroniquement était la D-Jetronic de Bosch dans les années 70, qui équipa en France les DS 21 et 23, la SM, la Renault 17 TS et l'Alpine 1600 Si.
Cette avance technologique de Bosch lui permit de se faire un nom dans ce domaine, et la firme inonda le marchée, d'abord avec les injections mécaniques K-Jetronic, dont la plus célèbre représentante est la Glof GTI de 1976, mais qu'on retrouve aussi sur les Porsche de l'époque.
Puis la D-Jetronic, plus fiable et moins coûteuse que la L-Jetronic, pour aboutir après de nombreuse évolutions à la commande électronique intégrale Motronic chez Bosch, toujours.
En injection indirecte essence, on distingue:
- injection indirecte continue (K-Jetronic)
- injection indirecte discontinue ou intermittente: le carburant n'est injecté que pendant une fraction du cycle, la période d'injection est phasée avec le cycle moteur
- injection indirecte discontinue ou phasée : la période d'injection se produit quand on le veut dans le cycle (dépoll'), généralisée aujourd'hui.
Selon le principe mis en jeu pour doser l'essence, on distingue (aussi ):
- Injection mécanique avec pompe volumétrique haute pression entraînée par le moteur. Forcément directe ou indirecte discontinue (Bosch, Spica et Kugelfischer)
- Injection mécanique basse pression à distributeur (indirecte discontinue, Lucas à distributeur tournant)
- Injection à débitmètre d'air, continue à distributeur mécanique (Bosch K/KE-Jetronic, DVG Zénith), ou électronique discontinue (L/LE/LH-Jetronic, Motronic)
- Injection électronique sans débitmètre (mesure indirecte du débit d'air, comme sur D-Jetronic, Lucas, Weber-Marelli)
- Injection électronique cartographique, pour la compèt'.