Cette année, comme toutes les années, j'avais plus ou moins prévu mes vacances mais c'est courant Mai que le vent à tourné et Carbone c'est trouvé sans destination particulière pour son lieu de vacances d'été 2007.
Mais bon, passer un été a ne rien faire rien voir et surtout rester à Orléans ou Paris durant les vacances était tout simplement inenvisageable. Bon et comme le carbone est censé être un motard c’est qu’il doit avoir une moto. Ah bah ouai il en a une, et pas dégueu en plus. De toute façon vu que le carbone n’a pas de BAR, pour partir en vacances le choix était vite fait. Et puis bon, une moto c’est pour faire des bornes, depuis le temps que ça me démangeait de partir à moto avec mon baluchon.
A force qu’on te demande où tu vas passer tes vacances et que ta réponse est toujours « je sais pas, on va improviser », on te propose des passer dire un coucou ici et là.
Tout à commencé sérieusement (enfin, si je puis dire…) un fameux week end de Mai lors d’une rencontre annuelle de bisounours
. Alors qu’on entamait l’heure où le slip était parti au lit et que les bouteilles de gniole basculaient du à moitié plein au à moitié vide, le Patafion ne reculant devant rien me lance un « bah si tu fout rien cet été viens donc te rendre utile sur mon chantier ». Et moi de répondre (comme un con…) : « chiche ? ». Et voilà une chose de faite… En plus, je suis vraiment coincé car mes dates concordent pile poil avec les siennes. DTC.
Ce sera la seule semaine fixée durant mes vacances. A côté de ça, je vais peut être aller faire un tour chez un ami à Budapest à mon retour sur Paris. Et puis le temps passe et la Hongrie passe elle à la trappe. Pas grave, au contraire, ça va me permettre d’aller voir une ma petite tête blonde préférée qui se trouve durant deux mois, juillet et août, sur la cote d’azur, à Ramatuelle. Et puis entre temps un ami m’apprend qu’il sera en Corse en août et que je suis fortement le bienvenu. « Présent !!! »
. C’est donc fin juillet, juste avant d’être en congés que je sais à peu près le tenant de mes vacances : plus ou moins une semaine chez Patafion à être exploité puis un détour sur la côte d’azur et peut être la Corse, si le bateau n’est pas trop cher en s’y prenant à l’arrache. Et comme entre l’Isère et la côte, y’a les Alpes, pourquoi ne pas y faire un petit crochet ? On verra bien mais l’envie est là : j’ai pas eu ma dose de montagnes cette année.
Bien sûr, vu que je suis un mec prévenant
, sachant que la moto passera les 40 000km durant le périple, je prends des disposition avant de partir et décide de faire une pré révision. On va s’y prendre 15 jours à l’avance, ça laissera le temps de se retourner. Prévoyant le mec.
Et hop, 15 jours avant de prendre la route vers les vacances, je descends de Paris sur Orléans chez mon papa et ma maman où se trouve un atelier full equiped. Au programme : vidange, nettoyage de la boîte à air, colmatage des trous dans cette dernière diagnostiqué peu de temps avant chez le concess, changement du filtre à essence et réalisation de la dérivation plus les petits trucs habituels avant de prendre la route.
Tout est démonté, c’est le bordel dans le garage.
Une fois fini, on remonte. C’est vraiment de la merde Triumph…
Et puis là le drame, les vacances à moto qui s’envole en 2 secondes. La moto saigne, elle est malade et me le fait savoir en se vidant de son essence. « C’est quoi ce bordel ?! Mes vacances putain !!! » . On démonte tout à la vitesse d’un team d’endurance. Verdict : le benêt de Carbone, en se trompant de vis pour remonter la coque arrière a foiré le filetage, perçant ainsi le réservoir. Bon bah les vacances passe à la trappe…
Je repars donc sur Paris avec une moto au garage, 15 jours avant de partir en vacances, quasiment la larme à l’œil. Heureusement, mon père, qui assure grave, s’occupera de tout pour moi depuis Orléans.
Je me suis donc arrangé pour être en congés en journée plus tôt afin de tout remonter. Bah oui, la moto était censé être prête à partir, chargée et tout et tout alors que là elle est complètement à poil au milieu du garage…
On est donc jeudi, je dois partir vendredi au matin et la moto est en pièces…
Tout est remonté, nikel, le réservoir réparé aux petits oignons. Le pied. Et puis vient le moment de faire un petit tour pour s’assurer que tout fonctionne bien. Il est 20h et je n’ai toujours rien préparé de mes affaires, le road book au stade de l’œuf
. Tout roule, la moto fonctionne correctement, le ralentit est d’ailleurs bien mieux depuis que j’ai colmaté le trou dans la boîte à air. Juste une odeur d’essence… Putain c’est quoi cette odeur d’essence ?... Merde, les connecteurs d’essences qui nous la jouent jet d’eau de Genève… Joints spi HS. Ah bah oui, il est 20h15 mon bonhomme, tes joints spi sont morts et toi tu pars en vacances demain matin à 8h…
Et là superpapa qui fait encore des miracles ! On va chercher des joints spi à son entreprise qui n’est pas encore fermée. 21h : youpi, dans l’échantillon de joints j’en ai exactement 2 qui concordent parfaitement !!!
Aller hop, on remonte tout, on fait le sac, un road book rapido et au dodo. Ah bah non… En remontant le réservoir, la rondelle tombe dans la boîte de la batterie. J’essaye rapidement de la récupérer avec un tournevis puis du fil de fer et je perds rapidement patience : je vire la batterie, l’alarme se met à gueuler, RAB…
Tout est remonté, il est 22h30. Et là, c’est le drame : l’alarme est comme morte mais elle empêche le contact. Moral à zéro, je vais me coucher en espérant que la concess Triumph pourra me filer un coup de main par téléphone demain matin. Je sens les vacances s’éloigner… Les boules… Putain d’alarme…
Bon bah c’est foiré pour le départ à 8h demain.
Le lendemain, coup de fil à ATS : on me conseil de débrancher l’alarme du faisceau, on règlera le problème plus tard. Il faut juste un « sucre » à mettre à la place de l’alarme sur le faisceau. Ah bah je l’ai pas moi, l’ancien proprio à du le garder… Bon bah on va appeler Triumph Orléans voir si par hasard ils n’avaient pas ce fameux sucre en stock. Alors que j’allais appeler, un bruit d’alarme à l’agonie me vient du garage. Je vais voir, rebranche l’alarme sur le faisceau et là…magie…elle gueule !!! C’est parti, en avant les vacances !!! On charge la bête et c’est parti !!!
Il est finalement 10h45 au lieu de 8h quand je quitte Orléans direction la capitale des fiottes : Lyon. Début des vacances, enfin, une banane sous le casque je vous raconte pas.
carbone14 - Le départ...enfin... -
PS: les photos seront prévu plus tard car faites en argentique.