Un gars, qui par trop se faisait chier un soir de pleine lune, se pointe donc en boîte.
Il entre, et se dirige vers le bar. La boîte est d'un sombre pas commun, et le bar est d'ailleurs le seul endroit quelque peu éclairé. Faiblarde, la lumière, tout de même.
Le bar forme un grand "U". Il se met d'un côté du "U", et commande une bouteille de champ', et deux coupettes (sait-on jamais). On le sert, il règle, et ceci fait, son radar de mâle s'autoactive (un peu à la façon de l'oeil de Steve Austin).
De l'autre côté du bar, il apperçoit une gonzesse Majuscule, mais alors, d'une beauté à faire se damner un saint. Une Bombe ! Atomique ! Qui, de surcroit, lui sourit grave.
Alors, il se démonte pas, le mec, et il s'approche du morceau, champ' et tout à la main, s'arrête juste avant l'angle du comptoir, lui fait la proposition d'une coupette, qu'elle accepte bien volontiers, et nous les v'là partis en discutaille.
"Bla, bla, blah,...et bla, bla,.. mhlè, bli, nan, vi, hi hi,..." et tout le tintouin. Ca tchatche encore ferme lorsque la musique s'arrête, et que la lumière remonte un peu.
Ils venaient juste de se dire:
Lui
- "On s'entend bien, hein ?"
Elle
- "Oh, voui !"
Lui
- "Et si on se finissait la soirée tous les deux, ailleurs, tranquille ... ?"
Elle
- "Oh voui, oh voui !" (en tapant dans les mains [contente, la petite...] )
Et donc, le Night Clube se prépare à fermer, ils ont prévu de faire nuit blanche ensemble, et la lumière remonte. Et cette petite, elle est Belle, mais Belle, elle a tout: un visage d'ange, des yeux grands et expressifs, des cheuveux magnifiques, une bouche adorable, des seins opulents, bref, le Top. Elle a tout, cette petite, sauf des jambes: elle est cul-de-jatte.
Alors, lui, il fait grise mine un instant, et elle:
- "T'es déçu, hein", pressent-elle brusquement.
Lui
- "Heu..., non,... Nonon... C'est sûr, ça fait une surprise tout de même, mais, tout bien considéré, on s'entend bien je trouve, et, allez, on va pas changer nos plans pour si peu. Let's! "
Il lui tend ses bras, les lui passe sous les aisselles, la soulève, et l'emmène à sa voiture.
L'ayant installée confortablement, il rejoint le poste de conduite, s'attache lui aussi, et démarre. Ils empruntent de jolis petits chemins, tout en baragouinant encore, pendant quelques kilomètres. A l'orée d'un bois, elle tire violemment le frein à main, et lui crie:
- "Ici... Maintenant... Prends-moi !!"
Lui sort alors de sa caisse, attend qu'elle suive, et :
- "Ah! Merde! C'est vrai..."
Il la ressoulève par dessous les aisselles, et, lucide, lui demande:
- "Dis, chérie, comment on fait avec toi ?"
Et d'un grand et merveilleux sourire, elle répond :
- "J'ai beau être blonde, j'ai pourtant la solution. Il faut que je t'avoue que le choix de cet endroit n'est pas totalement innocent : Qui dit "orée du bois" dit "arbres". Qui dit '"arbres" dit "branches". Et qui dit "branche" dit "pas trop haute", comme ça, je m'y suspend, et pis violà, le reste, t'es un grand et BEAU garçon, j'te fais confiance."
Ils se lancent donc à la recherche d'une branche comme il faut:
Lui
- "Celle-là ?"
Elle:
- "Non, plus bas!"
- "Celle-là ?..."
- "Nan, plus haut !"
- "Et là ?"
- "Bien, parfait !"
Elle se suspend (du coup, elle va pas pouvoir être très active).Et lui l'entreprend avec des préliminaires mouillés du bout des lèvres, carressés précieusement, et tout le monde s'énerve joyeusement. D'on coup, il lui arrache sa robe, puis sa petite culotte, se fout à poil, et commence son affaire, presta. Presta, presta, façon de parler, parce que ça dure bien 3/4 d'heure, leur petit jeu du bouchon qui bouge, lui astiquant frénétiquement, profitant de toute embouchure, et elle prêtant volontiers son concours généreux (mais alors, c'est plus des bras qu'elle doit avoir).
Ca se termine, il se remballe, la rhabille (par en dessous...), la décroche, l'ammène à la voiture, la réinstalle confortablement, retourne se poser le cul dans le siège du conducteur, remet lui aussi sa ceinture, démarre, et roule.
Fenêtre grande ouverte, il se marre, se passe la main dans les cheveux, est content de lui:
- "Alors ma Puce, c'était bien hein?"
Et elle, en pleurs:
- "C'était MAAA-GNIIII-FIII-QUE! sniff! bouhouhou...!"
- "M'enfin, pourquoi tu pleures, qu'est-ce qu'il y a ?!!"
- "Rien! WAAAAAAh! sniff! c'était magique! je t'assure! blub! bouhouhouhou...!"
- "Ah, dis, tu vas pas commencer, hé, alors, tu me dis, ou quoi ?"
- "Ben voilà: c'est la première fois qu'on me décroche aprèèèèèèèèèèèès !!!!!"