Bon aller, vu la teneur de certaines contributions, je me fends d'une petite réaction.
Bizarre tout de même les conclusions hâtives et autres jugements à l'emporte pièce que certains font à ce sujet.
Surtout sur des images parcellaires d'une situation...
Peut-être parce que vous croyez ce qu'on vous serine à longueur de journées dans les médias...
Que vous pouvez vous permettre de juger de la façon dont travaille une certaine catégorie socio professionnelle alors que vous méconnaissez tant de choses de cette profession.
Un peu comme si moi je rentrais dans votre bureau, que je vous regarde bosser, et que je décide que vous vous y prenez mal, que vous méritez donc une sanction, alors qu'en fait je ne connais rien à votre boulot (si, si, je vous assure, c'est un vrai boulot qui nécessite une formation!!!).
En plus, vous jugez le cul dans le canapé ou dans votre fauteuil, confortablement installé.
Alors non, le tutoiement, à ce moment là, juste à l'interception, n'est pas "choquant" en soi.
Si ça se trouve, il l'aura vouvoyé la phrase d'après. Ou pas. Mais on ne sait pas...
Comme cela a été très justement remarqué, l'adrénaline est en haut (ce qui n'a rien à voir avec le sang froid dont il a du faire preuve pour analyser et faire les bons choix dès l'instant qu'il a démarré, jusqu'à l'interception du gars).
Pour rappel, on n'est pas dans un jeu vidéo où, si tu chutes, tu attends que le bonhomme remonte sur la moto pour repartir.
Du peu d'image dont on dispose, a priori, il n'y a pas de refus d'obtempérer.
Mais tout dépend de ce qui s'est passé avant... Et ça, on n'en sait strictement rien.
C'est une infraction qui se caractérise avec des faits (rien que des faits).
Il y a la lettre de la loi, et il y a aussi l'esprit de la loi. On ne s'invente pas juriste en consultant légifrance (je ne suis moi même pas juriste n'ayant pas un Master de Droit...).
De même, il peut être simplement verbalisé pour une vitesse excessive eu égard aux circonstances (mais également intersection abordée sans précaution...) si le gendarme fait preuve de mansuétude.
Car ce dernier peut, sans dépasser ses pouvoirs, appeler le Procureur qui pourra lui retenir le délit de mise en danger de la vie d'autrui.
Et ce sans mesure avec un appareil étalonné etc. (ah, les méfaits de la désinformation d'auto plus et consorts...).
Eh oui, le compteur servira de référence... Avec ce genre de dépassement, ça tient.
Il suffit juste de caractériser l'infraction sur un procès-verbal (des faits, rien que des faits).
Quant à savoir ce qu'il a fait avant (pas braqué une banque comme cela a été suggéré), eh bien on ne le sais pas non plus (sans rentrer dans les détails, j'ai déjà vécu ce genre de situation...).
Je ne m'appelle pas Mme Irma, on ne sait JAMAIS sur qui/quoi on va tomber...
Mais tout ça, il faut le vivre pour le savoir (certains appellent ça "l'expérience"...).
Enfin, bref, je pense surtout que si chacun s'occupait de son cul, pardon, de son domaine de compétence, avec l'humilité de se dire qu'on ne peut être omniscient, beaucoup de choses se passeraient bien mieux.
Heureusement, certains appliquent cette règle de vie...