Résumé de l'épisode précédent :
Nous avions laissé notre héros, hésitant entre K1200S et Sprint ST, alors qu'il allait effectuer un essai des deux machines.
Donc bon, par où commencer....
Déjà, petite précision qui a son importance : je fais 1m94, et les motos de nains, j'en veux pas. La ST4, par exemple, j'ai les genoux qui rentrent pas et dépassent du carénage, en plus d'avoir une position de conduite trop sur les poignets.
J'ai essayé d'abord la K1200S, ville, nationale, autoroute, et re-ville. Faut dire ce qu'y est, la moto est bien, on se sent en sécurité. Je me sentais même plus en sécurité, en confiance, que sur ma CB500. Le poids n'est pas un si grand handicap que ça, on arrive à amener la moto là où on veut, sans difficulté. Leur fameux système de duolever, à l'avant, est surprenant : pas de plongé au freinage, c'est limite déroutant, j'en venais à me demander si elle freinait vraiment. Peut être qu'avec l'habitude et le temps, on s'y fait. L'ESA est bien, mais, pour moi, ça tient plus du gadget qu'autre chose. De toute façon, c'est en option (et pas donnée, l'option). En fait, le gros point négatif, du fait de ma taille, c'est le carrenage. Les genoux rentrent juste juste : ils touchent le carrenage, ce qui donne la sensation parfois de ne pas être en appui sur les pieds, mais sur les genoux. La solution serait de se mettre plus en arrière sur la selle, mais à chaque freinage, on glisse, et les genoux tapent. La solution serait de faire faire une selle (elle était déjà au maximum), histoire de la relever de 2-3 centimètres, que les jambes soient un peu moins pliées, et que les genoux ne touchent plus.
Mais l'autre conséquence de ce carrénage, c'est que du coup, attraper facilement le frein arrière avec le pied relève de la quadrature du cercle : le carrénage suivant le mollet, je peux quasiment pas avancer le pied, et n'atteint le frein que du bout des orteils.
ce sera éliminatoire. Dommage, le reste me plaisait bien, j'avais pour ainsi dire aucune autre reproche à faire.
Venons-en à la Sprint ST.
Le chauffage central intégré, c'est pas une légende, à chaque arrêt, on sent la chaleur remonter, qu'est-ce que ça va donner en été. Mais elle a l'avantage de l'inconvénient : en hiver, pas froid au guibolles... héhé.
Pour le coup, je m'étais presque attendu à ce que là, aussi, les genoux tapent. Mais heureuse surprise : tout rentre sans problème. La position de conduite semble plus en arrière sur la moto, du coup, ça ajouté au fait que les jambes passaient, j'ai eu l'impression d'avoir perdu 10cm. Comme pour la K1200S, je me sentais plus à l'aise dessus que sur ma CB500, et je vais m'autociter : "Le poids n'est pas un si grand handicap que ça, on arrive à amener la moto là où on veut, sans difficulté", que ce soit en ville ou en nationale (j'ai pas fais d'autoroute). J'ai un meilleur feeling sur les freins, plus progressif que sur la K1200S, et surtout, pouvant utilisé le frein arrière. Le son est envoûtant, et les déflagration à la décélération, c'est le capital frime à 200%.
Le reproche principal, c'est la selle, mais pas pour les même raison que sur la K1200S. Elle remonte un peu trop au niveau du réservoir, avec un sorte de bourrelet ou je sais pas quoi. Du coup, moi qui est tendance à coller le réservoir, cette fameuse remonté est quelque peu gênante pour l'entrejambe. Là aussi, faire faire une autre selle s'imposera.
verdict :
quand on remonte sur la CB500, on l'impression d'être sur une mobilette....
Je vais retourner chez Triumph, pour la réessayer, mais sous la pluie cette fois, histoire de voir ce que ça donne sur route mouillée (c'est tellement courant sous nos latitudes), et sauf mauvaise surprise, la commander
PS :
au niveau assurance, c'est du simple au double, la K1200S étant cataloguée en sportive, ça douille...