Vendredi 17 je pars en vacances dans les Hautes Alpes.
Samedi, journée de repos bien méritée après quelques mois de boulot bien chargé...
Dimanche, promenade dans le Queyras, super journée, les vacances commencent bien
Pas pour longtemps...
Lundi, premier jour de mon stage de VTT de descente. Depuis le temps que je vais à cette station je n'avais pas encore essayé.
Premières descentes, ça se passe bien. Je discute avec le moniteur, on compare les techniques VTT et moto-cross... Je commence à avoir un bon ressenti du grip dans les courbes relevées... Par moment c'est assez flippant quand on voit le vide à côté de la trace
mais ça fait partie de l'adrénaline...
Jusqu'à ce petit virage de rien du tout en bas de la piste verte... je ne sais pas ce que j'ai merdé mais j'ai perdu l'avant et BOUM l'épaule directe dans un gros caillou en contre-bas
Faut dire que cette épaule elle a déjà sauté dans cette même station mais en hiver. Et là j'ai ressenti la même douleur malgré l'armure dont je suis affublé.
Le moniteur vient me voir, m'aide à me relever. Je lui dit qu'il y a un problème à l'épaule. Mais finalement le bras bouge, ça fait mal mais ça bouge. J'ai aussi une grosse douleur de l'autre côté juste sous les côtes. Pour ne pas faire attendre les autres je remonte sur le vélo. Et c'est reparti vers le télésiège...
Ca fait mal quand même...
Deux descentes plus tard, la douleur m'empêche de bouger correctement et je me rebourre... sur la même épaule... ben voyons... ça m'arrache quand même un p... de cri...
Cette fois je dis au moniteur que je vais en rester là, de toute façon c'est l'heure d'arrêter.
Je rentre à l'appart. Ma copine m'engueule copieusement en m'aidant à me désabiller et en soignant mes pizzas au coude et à la hanche (faut dire que c'est pas la première fois qu'elle me ramasse avec une épaule, une clavicule ou un pied cassé
)
L'après-midi je vais au cabinet médical. Les manipulations du médecin sont à la limite du supportable. Bref, je me suis bien luxé l'épaule et j'ai un gros choc au niveau du rein (heureusement les examens montreront qu'il n'a rien). Anti-inflamatoire + anti-douleur puissants...
Impossible de dormir la première nuit, et même impossible de m'allonger
Depuis ça va mieux. Je n'arrive pas à soulever le bras vers l'avant, ni à m'allonger complètement, mais je peux quand même conduire la BAR et me balader un peu.
Voilà comment on foire ses vacances en un rien de temps...
Ma fille est déçue: je ne peux pas l'emmener à la patinoire, ni descendre le gros tobogan de la piscine avec elle, ni l'emmener faire de la voile, ni la trimbaler dans la carriole derrière le vélo, ni beaucoup jouer avec elle... et en plus lundi c'était son quatrième anniversaire
Le plus pénible ce n'est pas tellement la douleur physique mais plutôt la vexation d'avoir dû arrêter une activité aussi vite comme un Régis
et d'avoir aussi un peu gaché les vacances des autres