1979 ... 2012 ... 33 ans ( et avant une autre union et un divorce)
avec des hauts et des bas (soutif collants) et des hauts et des bas( humeurs) et des ho ! et débats !
j'en retiens que rien n'est écrit d'avance, ni gagné ni perdu d'avance ... je vis un peu comme une partie de vous des moments pas faciles ... et d'autres radieux
chacun sa capacité à prendre du recul, à trouver des solutions, à limiter les effets de la souffrance lorsqu'elle est importante, à accepter la situation et les choix ...
ce que j'essaye de faire, dans la mesure de mes moyens, c'est d'éviter de causer de la peine inutile car il faut préserver les belles choses et les gens qu'on aime même si la vie partagée n'est pas (ou plus ou temporairement plus) possible avec ...
je ne crois pas aux positions tranchées aux "c'est fini" etc ... il reste toujours au fond de soi la présence de l'autre, des autres, diffuse, confuse, qui revient au gré des rencontres, des événements, des rêves.
Je revis des rêves avec d'anciennes compagnes, avec des parents décédés et je ne dois pas être le seul à vivre aussi dans l'onirisme.
On vit avec son compagnon, sa compagne, ses enfants ... on vieillit et on change chacun à sa manière, on grossit ou on maigrit, on se bouffit, on se ride, on ronfle, on se lève ou pas la nuit, on subit du stress au travail, on ne jouit plus de la même manière ... on ne ressent plus le frisson ...
On y pense, on broie du noir ou on en parle, on constate que vieillir ça peut être moche ou super, selon la chance qu'on a dans nos gènes de devenir toujours vert, ou se rabougrir ... les amis, les associations, les activités, la vigilance nous aident à ne pas sombrer dans la dépression ...
Ce qu'on peut partager, c'est de l'empathie, de la sympathie, de l'écoute via Internet, le téléphone, les meetings où parfois ce sont les plus souffrants qui se transcendent pour nous faire vibrer ... (certains se reconnaitront dans ces images anonymes, ma façon à moi de les remercier de leur générosité).
Tout ça pour dire que la vie c'est merveilleux et que même en souffrance on peut sourire, surpris par un geste, un mot, un regard ... venu d'ailleurs, et que ça permet de relativiser, de ne pas imaginer que la terre s'arrête de tourner (ça arrivera certes elle se ralentit un peu chaque année ...
), parce qu'un être qu'on aime est en désamour ...
il reste des personnes à rencontrer et des êtres chers à ne pas oublier, il faut y voir la possibilité d'enrichir sa personnalité et non une amputation, et si on se rabiboche, d'y voir notre capacité à aimer plus qu'à détester ...
il y a toujours un souffle de vie, et donc un souffle d'espoir
la bises à toutes et à tous