C'est bien beau tout ça, mais les choses ne sont pas aussi manichéennes : d'un côté les sévères, de l'autre les laxistes.
Les problématiques principales dans ce cas étant - 1 la minorité du conducteur qui est - 2 en condition d'apprentissage 3 - sous responsabilité d'un adulte censé affermir son expérience de la conduite dans le cadre du code de la route (on ne conduit pas sur la route comme sur circuit).
L'histoire des "si" et des "potentiellement et réellement", est fort drôle au demeurant, mais à condition que ça reste dans la théorie, car dans la pratique, c'est la frontière, très ténue s'il en est, entre le "ouais, c'est bon, y'a pas mort d'homme" et le "oh merde, qu'est-ce que j'ai fait, ma vie est foutue" (sans parler bien entendue de celle (s) des autres...).
Et ça me fait naturellement penser à quelque chose que j'ai déjà abordé ici aussi, l'histoire pas drôle de mon meilleur pote qui a perdu sa compagne passagère, tout ça parce que "si" la conductrice avait été attentive etc.
Mais sans doute que le sujet est d'autant plus sensible que la notion incriminée ici est celle de la vitesse, si cela avait été une histoire de priorité ou autre, vous auriez peut-être été sur une longueur d'onde plus consensuelle.
Alors certes, la question n'est pas de donner des leçons de comportement ou de morale (même si cela n'empêche pas d'avoir une opinion sur le sujet).
Tous autant que nous sommes ne respectons pas toujours les règles...
Il y a très certainement un juste milieu, il paraît effectivement difficile de faire comme dans "Minority Report"...