Le truc c'est que ça ne va pas se faire sans contre-parties. Lourdes.
Pour assurer ta subsistance il va falloir apprendre à braquer des vieilles, prendre des gosses en otage, etc... Au début c'est un peu difficile, mais on s'y habitue... comme quand on va au boulot
Tu sais Raims, je m'attendais à ce genre de réponse. Et c'est normal, ça va dans le sens de nos vies actuelles. A chacun d'y trouver son bonheur.
Encore une fois, je ne juge personne. Mais j'ai un plan bien précis en tête, qui prendra du temps, c'est certain. Mais je n'aurai pas besoin de braquer qui que ce soit, n'y faire quoi que ce soit de répréhensible.
Je prends l'exemple d'un pote : il a vendu absolument tout ce qu'il possédait. Tout. Il a acheté un combi Volkswagen, de 1978, et il s'est barré. Il a quedal, il a fait le tour de l’Amérique du sud, il est remonté jusqu'en Alaska.
Il a rencontré sa femme, une chilienne, pendant ce voyage. Aujourd’hui, quand je lui demande ce qui le rend heureux, sa réponse fuse : le luxe de pouvoir être moi.
Le mec, c'est le fils d'un des plus gros propriétaire et producteur viticole de la région Bourgueil/ Saint Nicolas de Bourgueil. Autant dire qu'il avait un avenir tout tracé : reprendre l'exploitation et basta.
Sa vie actuelle, je n'en voudrai pas, ce n'est pas ce que je cherche. J'ai besoin d'autre chose, mais ce que je retiens, c'est qu'il a suivi son instinct et ses envies.
Tu mènes ta vie comme tu l'entends, sur le chemin que tu souhaites. Ca, c'est tout à fait compréhensible et respectable.
Mais j'estime avoir le droit - aussi - de sortir du cadre qu'on me propose actuellement. Je sais que je peux le faire. Et je n'ai pas dit que je n'allais pas bosser pour subvenir à mes besoins. Mais je vais le faire autrement, à mon rythme et suivant mes envies.
Et pour ça, je vais m'en donner les moyens.