La parution d'un test et avis comparatif dans un magazine de moto belge, MOTO 80, sur une Triumph et particulièrement sur la Tiger est un fait assez rare pour que je le mentionne et vous en fasse un petit résumé. Messieurs les Webmasters, si vous trouvez le sujet hors norme, hors sujet, faites comme vous le jugerez bon c'est à dire bien.
Les trails comparés sont la BMW R1200GS, La Honda Varadero, la Suzuki V-Storm et la Tiger de chez...de chez qui vous savez. Je ne résumerai que la Tiger, les autres je m'en fouts. Elles existent, c'est dèjà bien, je ne vais pas encore m'en occuper.
EsthétiqueLa Tiger est classée en seconde position derrière la BMW. Sa ligne toute en rondeur, un zeste rétro et très originale n'ayant pas réalisé l'unanimité des essayeurs. La livrée vert métal du modèle actuel semble plutôt les rassurer. Enfin, les goût et les couleurs....
Equipement et finition Bon, ben la Tiger est en 5ème position. La 1ère, c'est BMW. Si la générosité du constructeur est appréciée quant à la fourniture gratuite des valises, de la béquille centrale et des poignées chauffantes, elle semble avoir quelques défauts agaçants. Tableau de bord élégant mais irrationnel, montre digitale illisible, un seul totalisateur partiel dont la remise à zéro est peu pratique d'accès, tiges de rétroviseurs trop courtes et éclairage relevant de l'époque du carbure même en couplant les phares. C'est aussi la seule pour laquelle il faut soulever la selle et utiliser un outil pour règler la suspension arrière. Je crois que pour les autres, cela se fait grâce à un logiciel à reconnaissance vocale.
Les essayeurs n'apprécient guère l'esthétique et la finition des nouvelles jantes remplaçant celles à rayons.
Prise en mainElle est en 3ème place devant BMW. Même règlée au plus bas, la selle reste trop haute pour ceux dont le nombril rase les pissenlits. Le levier d'embrayage est trop éloigné. Le moteur est d'une extrème onctuosité et la boîte précise et douce. Une fois que les pieds ne doivent plus toucher le sol ( ce pourquoi on a inventé la moto) la maniabilité de la Tiger est séduisante même si on peut lui reprocher de tomber un peu dans les virages serrés.
L'agrément moteurLa tiger est, attendez je regarde, page précédente, voilàààà, en 1ère place. Là, elle a fait l'unanimité: un plein cartons de qualités: le plus onctueux à bas régime, qui monte le plus aisément dans les tours et le plus dynamique quelque soit le régime. A un point tel, qu'on cherche parfois un septième rapport (de vitesse) au coeur d'une boîte de vitesse agréable à l'usage. En prime sa sonorité ne laisse personne indifférent.
La tenue de routeBon, on va pas en faire un plat, elle est dernière, çà se tient. Elle a tendance à tomber, ce qui serait dû à la nouvelle géométrie du modèle 2005. Trop légère à haute vitesse, c'est gênant. Imprécise de direction , elle flotte au-dessus de 160.
le freinageElle s'arrête en 3ème position. Freins classiques, non radiaux, pas d'ABS, mais mordants devant être dosés avec circonspection. Si le feeling reste bon à l'avant, la fourche qui plonge copieusement déleste d'autant la roue arrière qui alors ne demande plus qu'à bloquer. (cqfd). Cela fait monter l'adrénaline sur les gravillons.
Le confortC'est un canapé en bois. Dernière du test. Même si c'est la mécanique qui vibre le moins dont les suspensions travaillent plus que correctement, ce qui gêne, c'est la position de conduite haut perchée avec des pose pieds trop relevés pour les grands gabarits. Selle dure, protection limitée surtout au niveau des épaules, et passager mal installé.
performancesDerrière la BMW, notre petite Tiger se taille la seconde place. Elle est impériale malgré une cylindrée inférieure mais elle plafonne à 210 km/h. Le 6ème rapport est en fait très court.
Consolmmation autonomieChampionne de sa catégorie parcourant les 4000 km du test en Algérie avec une consommation moyenne de 5,83 litres aux 100. Ce n'est pas la plus sobre, mais sa capacité de 24 litres permet de faire 430 bornes sans ravitailler.
Tout terrainCa n'est pas une tout terrain. Dernière place.Sa géométrie ne fait pas bon ménage avec les sols mous et la position de conduite "Jockey" n'arrange rien. S'il veut se mettre debout, le pilote haut perché reporte pas mal de poids vers le guidon bas et donc sur une direction qui a déjà du mal à trouver sa voie.
En résumé les plusperformances élevées
freinage puissant
esthétique originale
consommation-autonomie
valises comprises
en résumé les moinsposition de conduite
selle haut perchée
lacunes d'équipement ( même pas de selle chauffante!!!!!)
la plus délicate en TT
Voilà. J'espère que vous vous êtes bien amusés, ne venez pas me