Il faut ajouter la norme Euro 6d-temp, aussi inaugurée en septembre 2017 mais qui sera valable pour l'ensemble du marché en septembre 2019. Elle ajoute une mesure des émissions en conditions réelles de roulage (WLTP donc), avec pour les oxydes d'azote une limite de 2,1 fois la norme, soit 168 mg/km pour les diesels.
Avec ce nouveau système WLTP, les valeurs obtenues – plus conséquentes – compliqueront la tâche des constructeurs pour respecter les normes antipollution. C’est pourquoi jusqu’en janvier 2020 (pour les nouvelles homologations de véhicule) et janvier 2021 (pour tous les véhicules), la Commission européenne les autorise à dépasser de 2,1 fois la limite de NOx autorisée, soit 168 mg/km au lieu de 80 mg/km.
Au-delà, le seuil sera abaissé à 120 mg/km de NOx (x1.5). Les 80 mg/km devront être atteints en 2023 au plus tard.
Toutes les voitures vont devoir se conformer en deux étapes, ce qui va secouer le marché. Certains constructeurs décident de stopper prématurément la carrière de modèles, jugeant que la mise à jour technique n'en vaut pas la peine.
Bref, c'est le bordel. Mais c'était attendu, tant l'ancien cycle NEDC était loin de la réalité (et daté de 1973)