Salut tout le monde,
Hier après-midi, après une petite ballade dans la campagne Bretonne, je me décide à rentrer pépère.
Arrivée sur un rond-point à trois voies, entrées et sorties à deux voies.
Là, le coup classique du rond-point, je prend la voie du milieu pour aller tout droit, une voiture étant sur ma droite, je la surveille du coin de l'oeil droit, à deux mètres derrière sur sa gauche, pas de clignos visibles sur la voiture, nous approchons de la sortie, raisonnablement je me dis "pas de problème elle prend la même sortie que moi" à deux voies.
Et bien non, le gars c'est gourré de sortie, il donne un coup de volant à gauche au dernier moment, je vois sa portière arrière gauche approcher, je freine comme je peux mais c'est mission impossible, j'accroche son aile arrière gauche...
Je suis éjecté alors que la moto se couche, je glisse à sa suite (ben oui, elle est plus lourde que moi donc plus d'inertie...
) nous prenons la sortie prévue, moi en appui sur la joue, le coude, l'épaule et le genou gauches, la moto comme moi sur le coté gauche.
Concert de coups de freins, c'est chaud, il faut que je me tire de là, ça va je suis entier, je prend le temps de relever la moto et de la mettre sur le trottoir.
Pas mal de conducteurs de voitures s'arrêtent, s'inquiètent pour ma santé.
En fait les protections ont bien fait leur boulot, j'étais "full" cuir (j'ai enfin rappés les sliders
), l'épaule gauche du Dainese est rappée, la moitié de la visière du S1 aussi.
Pour la moto, je ne suis pas encore sur du bilan.
Les roulettes et sliders de roue arrière ont bien protégés le carenage et la couronne.
Le carter par contre à perdu 1 ou 2 mm d'épaisseur.
Au passage si quelqu'un sait ou trouver des bons protèges carter pour 955, je suis preneur.
On m'emmène tout de même au urgences, histoire de faire un bilan.
Au bout d'une heure d'attente (vive la province) je ressort après un check-up, rien de grave, quelques contusions, de beaux bleus en perspective.
On me donne donc, avant de me laisser partir, 1g d'Efferalgan et 1g d'Ibuprofène.
Et c'est après que ça devient moins drôle...
Ma femme me récupère en voiture, nous récupérons les enfants, le temps de rentrer il c'est passé 1 heure avant d'arriver à la maison.
Depuis quelques minutes, je ressentais des picotements dans les lèvres et les joues, sensations que je connais depuis que je sais être allergique à l'aspirine.
La dernière fois ça c'est terminé aux urgences, en détresse respiratoire : oedem de Quinke
Nous refaisons le 18 pour la deuxième fois cet après-midi : VSAB, urgences, que du bonheur.
Bon, après une nuit en observation, je suis rentrer au bercail, tout va bien cette fois.
Putain de rond-point