CHAPITRE IVLe réveil vient de sonner... il est 6h du mat... on est samedi... le bateau nous attend pour le retour sur le continent... XX de vie de merde...
Bon, je vous épargne le tronche de la truffe à 6 du mat.
Autant dire que même quand il ouvre les yeux on les voit pas...
Là pour le coup il rigole vraiment pas et faut pas trop le faire chier pépère
Bon je dis ça mais pour le coup j'ai vraiment du mal aussi: une nuit dans un plumar après une semaine sur une mousse qui se dégonfle en 1/4 d'heure ça fait pas de mal et l'extraction pique une peu...
Aller hop!!! on se sort les doigts du cul et on plie les gaules. Un denier petit coucou aux tauliers de l'hotel qui me font un peu penser à Brad Pitt et Angélina Jolie:
ça ressemble à peu près à ça...
On charge les motos et on se pose sur la terrasse à côté de l'hotel pour prendre un ptit dej: direction le port qui se trouve à ................ 300m...
On arrive et il y a déjà un peu de monde (on a un peu retardé le départ étant à côté du port et pour éviter de se faire égorger par la truffe si on lui disait qu'il fallait se lever à 5 du mat
)
Le bateau n'est pas là: ça sent l'organisation parisianno-bouzeuse
Ah le voilà!!!
Jojo nous tape une petite marche arrière: "c'est bon Jacky, y'a pas de coquille de noix sur le chemin je peux mettre plein gaz?"
Et voilà les beaux gosses au milieu d'autres trétaux
On rentre sur le bateau, on gare les mobs,
on se sodomise et on monte chercher des transats histoire d'être bien placé pour dire bye bye à l'île de beauté (nom qui n'a pas été choisit selon les tauliers d'hotels...). C'est là que ça devient marrant...
Un sur les 3 part devant... je vous le donne en mille Emile... Pascal...
Il court de ponts en ponts, mont les escaliers 4 à 4 tel Hussein Bolt aux JO, saute au dessus des obstacles... et voit ses ses efforts récompensés arrivé sur le pont supérieur en étant dans les 1ers...
Malheureusement le pauvre est équipé de 2 boulets aussi lents qu'un lyonnais lors d'une balade moto, qui trainent la pate, les bras plein de bordel (casques, cuirs, sacs, gademichets...). Du coup il est obligé de se jeter sur les transats et de les réserver pour ses alcoolites moues du genoux.
Mais des manants ne l'entendent pas de cette oreille et demandent au sportif motard de leur laisser lesdits transats, ne voyant pas arriver les 2 clowns... Le ton monte, Pascal sort un 357 magnum, chope le gosse et lui explose la tête histoire de marquer les esprit: ça marche.
Bon bref
Nous on est à côté pas loin quoi et on se marre bien
En plus on a choppé des transats au passage donc on est déjà équipé
On reprère un spot et on y pose nos fauteuils.
Bon, la poubelle à 1 metre semble géner Pascal qui retourne se poser à côté de ses nouveaux amis
le champ de bataille...
Le bateau part enfin...
Snif...
Pascal restera pas mal de temps à pieuter sur son transat chèrement acquis
Avec la truffe on rentrera se poser au bar pour un café.
C'est simple, la bateau est blindé de vieux...
et d'une petite ricaine bien mimi
Duffle nous déniche LE chiotte spécial grosse commission du rafiot
Bref, on se fait chier...
Bon, c'est pas le tout mais c'est l'heure de l'apéro
Une pietra, des chipsters et hop
On remercira Ionut pour le service, merci buddy
Car oui, il faut noter que les ritals s'appellent tous Angelo, Valentino, Fabrizio, Roberto.... et Ionut...
Cons de ritaux
Et puis vient l'heure de miam miam. On va vers un resto du bateau (tient, salut melle la ricaine
) et là Vincenzo nous dit d'attendre 10min alors qu'une table à 1m de nous est dispo... Avec la truffe on se regarde pour savoir ce qu'on fait, puis on regarde Pascal... qui s'est déjà barré...
Là franchement gros fou rire avec la truffe...
Aller hop on va au self.
Bon, nous on est aux entrées que pascal choisit son dessert
Une fois fini de bouffer la côte est à portée de sexe
(ouai, nous on en a des gros
)
On débarque, on remet l'habit de lumière et zou!!!... dans les XX de bouchons niçois en sortie de port...
On trace direction Cannes pour récupérer Grasse et la route Napoléon.
Petite pause coco à la sortie de Nice vers l'aéroport...
La truffe et Pascal doivent avoir des sales gueules car le caissier refuse de libérer la pompe... Il doivent descendre des motos qu'il dit le monsieur...
Bon, vivement qu'on se casse
Je pars payer et prends grand soin de ranger ma carte bleue dans son étui...
Et one ze raude eugaine
Bon, au final je me gourre de route
et on se retrouve sur l'autoroute... Pas grave, voir tant mieux vu qu'on était à la bourre à cause du bateau et qu'il nous reste encore pas mal de bornes jusqu'à bouzeville.
Péage...
un vrai bordel...
rien d'indiqué donc on se gourre de file...
Je pense être dans une file avec une caisse et au final non... 2 eme erreur, ça me gonfle donc je reste dans la file et sort ma CB.
A mon tour: je sors la CB pour payer... pas de CB...
MAIS C'EST QUOI CE BORDEL!!!!! elle était là y'a 15min... je me revois encore la ranger dans son étui puis dans la poche du sac à la station essence...
Du coup je vide le sac au péage avec pas mal de voiture derrière...
ça vole en peu dans tous les sens.. je suis grave énervé...
Là un type du péage vient à mon secours et m'informe que je peux payer avec des pièces... boulet inside...
Bon, du coupe je range tout...
Là un connard en BM full tongs commence à brère derrière: "et moi j'ai un passe liberté!!!" genre je l'emmerde monsieur veut passer...
"bah moi j'ai plus de carte bleue, ça te va!!!!"
lui il a faillit ramasse, heureusement pour lui que le type de l'autoroute a levé la barrière
Vive l'esprit motard...
On se retrouve après le péage: c'est ferme et définitif, la carte est perdue. Opposition et hop c'est reparti, on a assez perdu de temps comme ça.
Du coup je repars avec 2 cartes bleue embulantes
Grasse-Castelane toujours autant de la balle...
un vrai circuit, même que des fois j'ai l'impression qu'il y a des vibreurs dans les virages...
En passant on se rend compte des dégâts causés par les fortes pluies dans le Var
On trace vers Sisteron pour tracer par la suite vers Grenoble via le col de la Croix haute.
Là bas ça commence à cailler grave...
Un crachin commence à tomber...
Du coup je mets les gaz, bien caché sous la bulle histoire que ça dur le moins possible.
On se retrouvera avec les 2 fiottes à l'entrée de Monestier de Clermont: alors que je cherchais un abri bus pour me mettre à l'abri en les attendant, un stop parfait se pointe...
un bel abri bus en plein dans l'axe...
Un coup de file au fion qui m'informe qu'un invité surprise à barbichette nous attend dans la cabane en bois...
Un grany, les combis de pluie pour protéger du froid et c'est reparti!
Duffle part comme une balle, nous fait une petite glissade et pose même le genoux: pour sur lui il a envie de sa sodo chez le fion...
Nous voilà arrivé chez le fion après un passage par Grenoble... ça commençait à peser...
On claque un sauciflar corse et un lonzo
Une poire et au lit...
Le lendemain on mettra un peu de temps pour partir.. pas envie...
Le retour se fera pour l'autoroute jusqu'à Chalon, puis direction Autun, Chateau Chinon et l'A6 à Avallon... Bref, la même route qu'à l'aller mais sans les arrêts mouchoirs...
Au final le retour c'est pas drole
On a plus envie...
On se séparera l'un après l'autre sur la fin de l'A6... le retour sur Paname un dimanche soir ça fait mal au cul quand même...
Et merde, j'ai oublié de rendre le bidon d'huile de la truffe qui n'a servit à rien mais qui aura vu du pays...
On se couche avec plein de belles images en tête et une grosse envie de repartir dès demain...
Bref, c'était bien bien bien...
