Mon député m'a répondu
Cher Monsieur,
C’est avec une réelle attention que j’ai pris connaissance de votre courriel et je peux objectivement comprendre votre exaspération.
Si je suis tout à fait d’accord avec le Gouvernement pour continuer à faire diminuer le nombre de morts et de blessés sur les routes de France, je suis tout de même favorable à une politique équilibrée et m’oppose donc à certaines mesures annoncées par le Comité Interministériel de Sécurité Routière (CISR), parmi lesquelles la suppression des avertisseurs et des panneaux indiquant les radars fixes.
Pour être encore plus efficace contre cette insécurité, il me paraîtrait judicieux que le Gouvernement instaure une véritable politique de dissuasion pour mettre fin au non-respect des distances de sécurité et des limitations de vitesse pour les poids lourds si nombreux sur nos routes, compte tenu du transit international. Parallèlement, il serait également pertinent de revoir, sur l’ensemble du territoire, la question des limitations de vitesse pour mieux les adapter à la réalité du réseau routier et autoroutier.
Pour toutes ces raisons et parce que nous sommes plusieurs députés à partager ce point de vue, je serai reçu, la semaine prochaine, avec mes collègues membres du Collectif de la Droite Populaire, par Monsieur le Président de la République, Nicolas SARKOZY, afin d’évoquer ce sujet qui préoccupe grandement mes concitoyens dont je suis le porte-parole.
Tels sont les éléments que je souhaitais vous apporter sur ma position en ce domaine. Je vous prie de croire, Cher Monsieur, à mes salutations les meilleures.
Daniel MACH.
Député des Pyrénées-Orientales.
Maire de Pollestres.