Bon où en z'étions nous ?
Ah oui Millau et son célèbre Mc do, nous vlà réveillés par les oiseaux, le camion poubelle et par un custom vulgaire, même pas une HD, c'te loose...
Les anciens ont même entendu un train, n'ayant pas remarqué de voie ferrée aux alentours, faut croire qu'ils tiennent plus l'alcool, les pauvres
Bon, le temps de prendre notre café lyophilisé, de bouffer nos chocos prince et mon bout de tome, de plier nos gaules, on file sur les coups de 11h. Y a pas à dire, on est matinaux
. Au passage, en allant régler notre nuit de camping, la charmante gérante nous apprend que la barrière automatique était restée ouverte car un campeur repartait à 4h du mat' ce matin, on est passé à un cheveux de coucher sous les ponts
Tiens, au (re)passage, ayant remarqué que ma chaine était tendu comme une corde à piano, j'en ai profité pour la détendre, pourtant je l'avais retendu comme il faut après mon changement de roues juste avant de partir ?
Bon zou on part, arrêt sous le viaduc de Millau sur une aire à touriste bon chic bon genre, bon on repassera pas :
Bon allez, on est pas là pour jouer au touriste allemand de base, on repars fissa. Ah ben non, ma chaine pourtant reréglée pile poil est détendue à mort cette fois ??? 'tain mais c'est quoi cette meule de merde !?! Après avoir retendu cette foutue chaine et m'être triturée un poil les méninges, je me souviens que j'avais laissé la première enclenchée en arrivant au camping... Bon faut que j'arrête l'alcool aussi
Après ce bref intermède mécanico-touristo, on file sur St Affrique, où on s'arrêtera boire un café à 30 cm des camions traversant le bled. C'est moi qui ai choisi cet emplacement stratégique
Mais au moins le café était pas cher
Bon, 2h après avoir décollés du camp, on a bien du faire 30 bornes, c'te cadence de fou
On va essayer de rattraper notre retard, direction Belmont/rance, Lacaune ( toi même ), on commence par sillonner les petites collines et leurs troupeaux de brebis ( et oui on est au pays du roquefort ), puis on se retrouve sur une petite route traversant les Monts de lacaune, des paysages désertiques, avec par moment l'impression d'être en Irlande ( enfin je crois, j'y ai jamais été
). A peine gênés par le vent qui souffle à décorner les bœufs qui d'ailleurs se sont même pas risqués à sortir aujourd'hui, passé le col de Piquotalen, on entame la descente sur Brassac.
Arrêt à Brassac pour casser la graine, on avise un resto alléchant, manque de bol, il est 2h45 et le service est fini depuis 15mn. Les 2 autres restos sur la place itou, finalement on finira par un jambon-beurre-demi à la terrasse d'un bistro. Ça a quand même de la gueule notre virée gastronomique
Au passage, on s'informe des sorties culturelles du coin, ça fait envie
Pour la digestion, on traversera le Sidobre pour rejoindre Castres, où j'arriverais à en faire 3 fois le tour avant de trouver la direction de Toulouse ( 'cong ).
Il nous restera plus qu'à nous ingurgiter les 6 bornes de lignes droites avant de retrouver Domdom, chose étonnante, j'ai réussi à ne pas me paumer en traversant Toulouse
Bref, arrivée à la clinique, pile à l'heure
, accueilli par Domdom qui nous attendait au soleil :
Rassurés par la bonne mine de Domdom, on restera un bout de temps pour tailler le bout de gras, la discussion tournera principalement autour de la moto ben tiens on se refait pas ! Fifi a bien failli se faire une attaque en buvant un coca, heureusement il a tenu le choc
Après un agréable moment passé en compagnie de Domdom, il est temps pour nous de rallier notre prochain camp de base, cette fois on prendra pas de risques et on filera sur Sarlat et son célèbre relais des motards :
http://www.relaismoto.com/Après un coup de fil pour nous assurer que le camping est bien ouvert, on file plein nord, direction Montauban. J'arrive à couper par les champs pour éviter de retraverser Toulouse, en naviguant au pifomètre, j'arrive à rallier Lespinasse et la N20. Un bout soporifique jusqu'à Montauban, où je décide de quitter la N20 pour prendre les chemins de traverse. On file à l'Est direction Negrepelisse, pour remonter sur Bioule, Réalville où on refranchi la N20, puis un tour en rond sur une toute petite route de rallye marquée route des bord de l'Aveyron, repassage à Réalville, et on redescendra sur Lamothe-Capdeville où on s'arrêtera sur les bords de L'aveyron regarder la carte, pasque là on tourne franchement en rond
Une bande de roumains sympathiques au demeurant garés à côté de nous n'en de yeux que pour mon tas de ferraille, ils commencent à nous causer en espagnol, on comprend pas grand chose, mais apparemment ils étaient prêt à me la racheter
Des connaisseurs, ou alors c'était des récupérateurs de ferraille
Bon, le trajet vaguement mémorisé sur la carte, on refile sur Molières, Castelnau-Montratier, on navigue sur les crêtes de collines, bien agréable en cette fin de journée ! Puis un bout de N20 la nuit tombée pour rallier Cahors où on s'enquiert d'un petit resto où manger. Après avoir envisagé un pub Irlandais, on se retrouve avec un sandwich américain du turc du coin, arrosé par une bière payée au prix fort dans le pub Irlandais précité. C'est pas demain qu'on fera concurrence au guide michelin
Heureusement, on a de quoi tenir le coup dans nos sacoches :
Le sandwich avalé, le Trident ayant craqué du premier coup ( because ma roue libre commençait à laisser entendre de sales craquements dans la journée, on repars en pleine nuit, bien éclairés par le Xenon monté sur ma brêle de compet'. Sortis de Cahors, on délaissera vite la N20 pour nous engouffrer dans les chemins de traverses, via Catus, Gourdon, Domme, que des petites routes de campagne remplies de virages, faut bien ça pour pas s'endormir. Arrivés à Sarlat, Alain prend la tête pour rejoindre le relais. Ben on a pu profiter de la visite de tout les faubourgs de Sarlat, ainsi que de tout les chemins vicinaux du coin
Retour aux centre de Sarlat, Alain alpague un djeun's en Hornet pour lui demander où se trouve la route du relais " ouais, c'est sur la route de Périgueux !" Hop, on enquille à fond de 6 la direction de Périgueux, une belle route pleine de grandes courbes avec un bitume parfait. Au bout de quelques kms, et étant déjà venu au relais 2 ou 3 ans avant, je ne reconnais pas du tout le coin, bah fait nuit, c'est peut être pour ça... Les kms commencent à défiler, Alain ouvre toujours la route, quand même c'est pas aussi loin que ça, on a bien fait une dizaine de bornes, toujours rien... Après quelques coups de Xenon et un block pass, je parviens à stopper Alain qui était bien décidé à continuer jusqu'à Périgueux pour trouver le camping !! Euh, non là c'est pas la bonne route, faut qu'on remonte à Sarlat sinon ça va pas le faire...
Bon reretour sur Sarlat, après avoir tenté d'arrêter 2-3 gugusse qui passaient ( faut dire qu'avec la combarde de pluie retroreflechissante d'Alain, on passe bien pour des flics
), on passe un coup de fil à Domdom qui s'inquiétait de ne pas avoir de nouvelles de nous...
"Heuu on est un peu perdu, tu pourrais pas nous dire où se trouve ce $*%%£ de relais motard ?". Finalement, grâce à la magie d'internet et du téléphone portable, on arrive à retrouver le relais qui était en fait sur la route de Bergerac
Un plantage de tente surveillé par le molosse gardant les lieux ( Fifi a cru que c'était un ours
), une tite gnole plus tard, et hop au lit après toutes ces péripéties
