Allez la suite !
Réveil assez tôt le matin, on a prévu de faire le max de bornes aujourd'hui pour nous rapprocher le plus possible de nos pénates. Bon, finalement, après la douche, le petit dèj' costaud et le taillage de bavette avec le gérant du relais sympa comme tout ( et un des ses voisins qui nous a fait l'outrage de demander si on avait visité dans le coin, ça va pas non, nous on roule et basta !
), le rengage de tente, ben on part bien plus tard que prévu, en manquant de se faire renverser par un clébard 20m après le départ, l'a bien du apprécier le coup de savate d'Alain
On commence par rallier Rocamadour par Gourdon et Peyrac, et la portion Peyrac-Rocamadour par la D673, miam !!
Des paysages splendides, des virolos qui s'enchainent les un après les autres, faut juste aimer être secouer par le revêtement aléatoire et le vent qui souffle encore plus fort qu'aujourd'hui ( à priori ils avaient annoncé des pointes à 150km/h à la météo... Bah suffit de rouler au dessus des 150
). Un arrêt express à Rocamadour, les brêles tiennent à peine sur leurs béquilles et le panneau routier à côté duquel on s'est arrêter menace de tomber à tout moment, bon on se casse
Une liaison sans grand intêret sur la N140 jusqu'à Décazeville, quelques bon virolos à l'entrée de la ville, on en profite pour se dérouiller les bielles avec Fifi, je serais un poil surpris dans un virage par un bus. Alain l'en fera la remarque à l'arrêt essence suivant, " ah oui mais il était rouge, c'est pour ça !"
Je profite de l'arrêt pour prendre le guidon de la Sprint de Fifi pour voir ce que ça fait de conduire une moto moderne, bah c'est pas mal du tout, moulin sympa avec une super sonorité, des commandes douces et une boite itou, y a que les freins qui m'ont gêné dessus avec une attaque pas franche du tout. Par contre sorti des bracelets du Trident, ben j'avais mal aux poignets au bout de 10 bornes avec
Après cet intermède échangiste, on attaque la D42 qui suit les bord du Lot, une petite route typique de rallye, où on traversera des petits patelins avec leurs maisons en pierre jolies comme tout. Un arrêt dans un café "relais motard" tenu par un 68huitard un poil déglingué où on
mangera un sandwich paté, on sait toujours autant apprécier la gastronomie locale
Hop, on file sur Entraygues/Truyère qui marque l'entrée des gorges du Lot sur la D920, et là c'est la boucherie, des enchainements de grandes courbes à fond de ballon sur un billard, on a un peu déconnecté sur le coup. Les paysages devaient valoir leur pesant de cacahouètes, m'enfin on a pas trop eu le temps de les apprécier
Arrivés à Espalion, on file sur St Come d'Olt et Ste Eulalie d'Olt, une petite route de campagne au revêtement bien pourri que Fifi sera obligé d'endurer avec son amorto un poil rincé...
A Ste Eulalie d'Olt, les nuages commencent à nous rattraper et les premières gouttes tombent... On se pose la question de la route à suivre, sachant que vers les gorges du Tarn c'est sérieusement bouché ( ben oui Fifi tenait à les faire de journée, quelle drôle d'idée
). Finalement on tente le coup quand même, on file sur Sévérac le château par le col de Lagarde, Le Massegros et la D995 pour arriver au dessus des gorges du Tarn, avec une vue magnifique et une descente parsemée d'épingles où faut pas se louper au freinage vu l'absence de parapet et le vide qu'il y a derrière
On attaque les gorges du Tarn, peu de circulation alors qu'on est samedi, et on arriver vite à Ste Enimie. Un café, Alain qui a une envie pressant mais 3 couches de cuir, combinaison de pluie..etc, mais laissera tomber l'affaire, ça fera penser à Fifi une histoire perso à base de combi de cuir blanche et de toilettes turcs... J'en dirais pas plus
Encore la fin des gorges du Tarn à se taper, puis on filera direction Florac où on bifurquera juste avant sur la D998 qui longe le Tarn. Une toute petite route étroite qui n'en finit pas, faut pas se laisser distraire par les paysages sous peine de finir dans la calandre d'un 4x4 ! On passe Le Pont de Montvers, un superbe village, avec le Tarn qui coule au milieu et ses piscines naturelles, le tout au milieu des genêts garnissants les collines alentours. Toujours sur la D998, juste avant de franchir le col de la croix de Berthel, j'avise une auberge paumée au milieu de nulle part, ben tiens si pour une fois on se faisait un vrai resto ?
Une entrecôte sauce roquefort plus loin et après s'être fait proposer de planter la toile de tente dans le champ à côté par l'aubergiste, il fait nuit noire, et faut quand même avancé un peu, c'est qu'on est pas d'içi ! Bon pour corser le tout et sinon on s'emmerderait un peu, on est pas loin de la réserve sur nos bécanes et on est un peu dans le trou du cul du monde
Bah pas grâve, passé le col ça redescend, on verra bien... 20 bornes de descente étroite et sinueuse, on est à Genolhac, et pas de trace de station service dans le bled... On décide de prendre la direction d'Alès, devrait bien avoir une station service avant d'y arriver...
Bah finalement après 30 bornes parcouru à la vitesse d'un escargot anémique, on arrive à Alès avec les voyants de réserve rouge vif, pour se jeter sur la première station service venue, ouf ! Pendant qu'on fait le plein, on assiste au défilé de la faune locale, bah on voit bien qu'on est dans le sud, tout les cakes sont de sortie
Alain se fera même taper 5 euros par un paumé à moitié shooté pour qu'il fasse le plein de sa caisse, c'est temps de mettre les voiles !
On a décidé de se trouver un camping du coté de Vallon Pont d'Arc pour pouvoir faire la descente des gorges de l’Ardèche le lendemain, bah je sais pas par où on est passé, mais j'ai trouvé le moyen d'atterrir au pied des gorges de l'Ardèche, mais du mauvais côté !
Après s'être fait refoulé d'un camping soi disant relais motard, on a eu le bol de trouver le seul camping ouvert du coin, accueilli par la charmante gérante encore debout à 2h du mat' !
Allez zou une gnôle et au pieu, c'est pas encore fini c't'histoire...