Jour 3 : c'est encore loin la mer ?Après cette bonne nuit passée en Andorre, on devrait enfin pouvoir rallier (comme Gaston) la Méditerranée ce jour, vu qu'on a un peu de retard sur le planning, entre le trainage de bite aux pose-cafés et les incidents de parcours...
Mais bon, pas grave si on ne fait pas tout, ça nous donnera une excuse pour revenir !
Comme d'hab, avec toute la rigueur militaire qui nous caractérisait, réveil à 7.00, rdv petit dèj à 8.00 et dép.... Ah ben non, ce matin, on a prévu de faire quelques achats en passant...
Perso, étant passé devant un shop de matos à tendance électronique dont des GPS de la marque JeanJean, je tenais à y repasser à l'ouverture afin de me procurer un cordon d'alimentation tout neuf, histoire de rouler tranquile la truffe à l'air sans être obnubilé par le parcours...
Ce que je fis, ayant en plus la chance d'avoir un GPS avec une alimentation mini-usb en lieu et place du format propriétaire de JeanJean. Donc de l'adaptable à 15€ suffira amplement pour mon bonheur...
Sauf que contrairement à ce que nous avait indiqué le gars de l'hôtel, les magasins n'ouvraient pas à 9.00, mais à 10.00 !!! On allait encore être en retard... ^^
Du coup, le temps de sortir les mobs du garage, que chacun revienne de ses courses (un pantalon cuir avec sliders pour Titou, un de pluie plus confortable pour sa moitié, mon cordon d'alimentation) et nous voilà prêt à partir...
Sauf qu'il nous en manque une, la miss Ennirock, qui pensions nous, comme toutes les gonzesses, mettait 3 plombes à se préparer...
Ben en fait, non, elle s'était juste retrouvée coincée entre sa moto et le mur, ayant raté la négociation du virage à 90° de la sortie du garage, dans la pente à 45°, et c'est le réceptionniste qui viendra la sortir de son mauvais pas !
Elle nous racontera plus tard qu'elle n'avait qu'une obsession, celle de ne pas caler, alors que ça lui aurait permis justement de pouvoir lacher les freins et de s'appuyer sur le mur pour se sortir seule de son faux pas !
Comme quoi, sous le stress, on n'a pas toujours la lucidité indispensable : une leçon à retenir pour la suite, et qu'elle mettra à profit dès le lendemain...
Même pas encore parti qu'on arrive déjà à se mettre dans des situations abracadabrantesques !!! Ca promet !
On finit enfin par décoller à pas d'heure (comme d'hab, quoi !), sous un ciel gris (il avait dû flotter toute la nuit) et c'était parti pour un tour !
Direction La Seu d'Urgell puis Puigcerdà par la N-260 où le soleil se rappela à notre bon souvenir !
pour ensuite prendre la direction de La Molina (on a éviter la 1ère partie en haut, du fait des nuages qui bouchaient les sommets : pas besoin d'une dose de plus dans la brume... ^^ ), superbe route de montagne traversant la station de ski du même nom avec de superbes panoramas, le ciel s'étant éclairci de ce coté là !
Bonne route, avec une belle succession de virages dans la descente vers Ribes De Freser, ce qui nous permis, à Ennirock, Titou et moi, de nous amuser à envoyer un peu de gaz et à jouer du sélecteur ! Miam !
Arrivé à Ribes, on fera la pause déjeuner dans une brasserie dont les murs était tapissé de photos remontant quelques 10aine d'année en arrière avec les début de l'exploitation de la montagne (alpinisme et ski) dans le coin.
C'était chouette à regarder !
Le patron très sympa essaya même de baragouiner 4 mots de français, ce qui nous changeât agréablement de nos haltes précédentes ! ^^
Une fois les platos combinados envoyés, le café expédié, on reprit la route sous des trombes d'eau, mais ça ne dura pas longtemps heureusement, en direction de Ripoll puis d'Olot par la N-260.
C'est sur cette portion, sur les hauteurs de Ripoll, où on se mangera un orage d'enfer, avec de la pluie comme s'il en pleuvait, de la bonne grosse goutasse qui détrempe bien (certains ont les pompes qui s'en rapellent !
), des éclairs qui éclairent bien, et même de la grèle bien froide !
Vous jetez tout ça sur cette route, vous faites passer 5 mobs en même temps, et ça donne un tableau apocalyptique !
Malgré tout, on réussi à franchir le col de Coubet et à laisser la flotte derrière nous !
La descente vers Olot et ses T° plus clémente, ainsi que la découverte du paysage du Parc Volcanique de la Garrotxa achevèrent de nous réchauffer et de nous sécher d'ailleurs, car on a dû passer de 10° en haut à plus de 25° dans la plaine !
On profité d'ailleurs de notre passage dans le coin pour faire le plein des machines, et pour leur passer un petit coup de karcher afin de leur redonner un look un peu plus propre et un peu moins "routard" ! Faut dire qu'elles en avaient ramassé de la merde !
A la sortit d'Olot, dans la chaleur des plaines à blé,
on put maintenir un bon rythme pour rejoindre Roses puis passer par ces superbes routes menant à Cadaques, superbes par le paysage, mais aussi pour la conduite, offrant une variété de virages impressionnante en peu de kilomètre, ce qui nous permit de jouer à saute-mouton avec les (nombreuses) BAR présentes !
Je pense que certains ont dû nous prendre pour des dingues, vu le rythme de passage, et vu le chargement ! Hihihi !
Mais c'était rudement bon !!!
D'ailleurs, on s'en est remis une bonne dose d'arsouille avec Titou, sur le chemin du retour entre Cadaquès et Le Port de la Selva...
C'est dans ces virages qu'on arriva à faire boulocher nos pneus je crois, parce que rythme était plutôt sévère....
C'est aussi là que le gars Titou a failli partir à la faute dans un virage : faut dire qu'arsouiller avec un SDS, c'est pas le top au niveau confort non plus, ni pour le pilote, ni pour le SDS !
Une fois la pause apéro terminée, sur la plage de Cadaquès, direction donc le nord, la frontière française et Argelès/Mer où nous pûmes trouver un hôtel correct et pas trop cher avant d'aller se restaurer pour notre dernière soirée de ballade.
Ce fut l'occasion de suivre la côte par cette magnifique route, et de profiter d'un soleil de fin de journée bien agréable au dessus du Cap Cerbères .
Demain est un autre jour...
(à suivre :
Pffffff ! Faut déjà rentrer ? )