Deuxième jour, lundi 8 août donc ( en fait à ce moment là on sait déjà plus quel jour on est
), réveil sous le soleil, le ciel est bien dégagé, braf une bonne journée s'annonce
Le temps de plier les tentes, de prendre une douche pour ceux que ça gène de sentir le bouc, et c'est parti... sur les coups de 11h, c'est qu'on est en suisse, on prennnnd notttre teeeeeemps !
Les premiers lacets pour monter sur Lax achèvent de nous réveiller, juste ralentis par un troupeau de vache sur la route, ensuite on traversera quelques villages avec les vieux chalets superbement conservés, pour arriver au pied du Nufenenpass, où on fera les courses pour le pique nique, histoire de roder le Fifi aux subtilités de la nourriture locale. Charcuterie, fromage, yaourt et bière dans le top case histoire de faire perdre quelques centièmes dans la montée du Nufenenpass à Fifi, on attaque la montée du col, où il n'y a quasi personne sur le route, miam !! Une montée rapide, on s'arrête quand même au col histoire de profiter du paysage :
Comme il fait quand même bien frais, on s'attarde pas trop et on pique dans la descente sur Bormio, pour arriver au pied du Saint Gothard, qu'on choisira de franchir par la route historique en pavé. Fifi, à la faveur d'un ravitaillement en essence plus rapide que les autres se retrouve en tête du convoi, mais yerk yerk, sachant que les pavés du coin sont quasi aussi accrocheurs que le bitume, je lui fait le freinage sur une épingle, suivi de Bourrask, et on aura une bonne longueur d'avance en arrivant au col. Y a pas à dire, c'est un régal de se faire secouer sur un col en pavé
Au col, c'est presque désert, on pourra même se garer au pied de la statue. Allez c'est beau on se casse, après un début de descente en pavé, on retrouvera la grande nationale avec ses grandes courbes bien revêtues, un exter à une ferrari flambant neuve plus loin, on se retrouve à Andermatt, pour enquiller sans plus attendre l'Oberalpass, avec son début constitué de grandes courbes avec une belle visibilté sur une route large et au revêtement sans un faux pli, qu'on enquillera à l'angle maxi. On arrivera sur un plateau ensuite, et c'est l'arrivée au col en suivant la ligne de chemin de fer. A peine le temps de s'arrêter, c'est qu'on a prévu de faire le plus de bornes possibles aujourd'hui, donc on file fissa sur Disentis, pour se reprendre la montée du Lukmanierpass, juste gêner par quelques travaux.
Un arrêt dans la descente sur Biasca pour pique niquer, on sens qu'on se rapproche de l'Italie avec la température qui commence à augmenter...
Une liaison dans la vallée entre Biasca et Bellinzonna, on on passera à côté des carrières de marbres, et des innombrables cascades dues aux chutes d'eau de la veille, un arrêt café avant d'attaquer la montée du Passo del San Bernardino, Alain nous déclare qu'il est pas en forme et qu'il a du mal à se réveiller... Finalement il prendra la tête du convoi dans la montée du col, et on devra se cracher dans les pognes pour arriver à le suivre
C't'intox, va !! Le San Bernardino est toujours aussi bon à faire, avec ses virages variés côté sud, et ses nombreuses épingles côté nord, le tout sur un super revêtement
Un arrêt bière à Splugen, z'ont du nous prendre pour des allemands, ils nous ont amené directement des grandes chopes
La descente de bière faite, reste plus qu'à descendre sur Thusis, par des gorges encaissées, puis on remontera sur le Julierpass, au pied duquel on enfilera les combines de pluie, au vue du temps très bouché dans ce coin là...
On passera donc le Julierpass sous la pluie, dommage, avec ses belles courbes, sur le sec c'aurait été la fête ! M'enfin on aura un peu économisé les pneus
Un passage à St Moritz, on est pas là pour faire du tourisme, on enquille le Bernina Pass, où la pluie commence à nous quitter. S'ensuit le Forcola di Livigno qui marque le passage de la frontière Suisse-Italie, et on redescend sur Livigno, province détaxée où Fifi tenait absolument à faire changer son pneu ar bien fatigué... Manque de bol pour lui, on y arrive juste avant 20h, et on aura juste le temps d'acheter des clopes et 2-3 bouteilles dans le seul supermarché détaxé encore ouvert !
Une petite collation sur le parking du supermarché, on discute du programme à venir, vu qu'il fait trop froid pour camper à cette altitude ( 1800m quand même ), on décide de continuer, voir d'essayer d'arriver en Autriche ce soir, enfin demain matin très tôt quoi...
Bref c'est reparti à le nuit tombante, sous un temps toujours très humide, on passe la frontière entre la province de Livigno et l'Italie, merde les douaniers sont de sortie, " shopping at Livigno ?? "" . Pour couper court, je répond no shop, juste traversing ze bled, je tenais pas à ce qu'ils déballent tout notre barda à 10h du soir... Bref c'est passé les doigts dans le nez, et on attaquera la descente sur Bormio avec un temps de plus en plus sec, pour ensuite s'attaquer au Stelvio et ses 2757m en pleine nuit noire, juste éclairé par le xenon. Genre de plan à la con, je nous voyais bien coincés à 500m du col par la neige, m'enfin bon soyons fous
A part 2 -3 caisses qui devaient se demander ce qu'on pouvait bien foutre là, personne sur la route, l'impression d'être seuls au monde, et les virages qui s'enchainent sans perde de rythme, la banane ! L'arrivée au col se fera toutefois sur un bitume limite verglaçant, et on verra quelques restes de neige fraiche au col, comme quoi c'est pas passé loin...
Bon Fifi, fini de rire, y a encore la descente de l'autre côté à se taper, avec sa 40taine d'épingles, ça va pas être de la tarte
Les épingles négociées et un renard qui savait plus où il habitait quand on est arrivé sur lui plus loin, on arrive à Trafoi, je pensais qu'il y avait un camping de ce côté du col, manque de bol, c'était pas le bon col dont je me souvenais
Un arrêt dans une station service sur les coups de minuit pour se requinquer :
Et on file sur Merano, sur une nationale bien chiante, mais comme il y a personne au moins on va pouvoir ouvrir. Je déclenche un panneau pédagogique, 137km/h, -3points, bah ça va on a de la marge
Arrivés sur Merano, on fait le tour de la ville pour trouver un camping, à part un camping chicos 5* et le camping municipal blindé de camping car, pas moyen de trouver un endroit pour dormir... On prendra la décision de filer sur Brixen, à 70 bornes de là, où je suis sur qu'il y a un camping, interdit aux camping cars, et où on trouvera de la place à coup sur, c'est donc parti pour une liaison à 140 de moyenne, à travers les nombreux tunnels du coin, derrière la meute suit, bon on va se dire qu'il y a pas de radars
Et enfin on arrivera à 2h du mat' au camping, juste le temps de déballer la tente et de se boire un coup et hop au dodo
L'itinéraire, 591 kms :
http://maps.google.fr/maps?saddr=fiesch&daddr=46.50351,8.50879+to:46.56092,8.55876+to:46.68159,8.77998+to:46.46193,8.94202+to:46.33655,9.21397+to:46.67309,9.55358+to:46.563935,9.6214181+to:46.5299138,10.1398351+to:46.50921,10.3859+to:Brixen,+Italien&hl=fr&ll=46.521076,9.876709&spn=1.886053,3.532104&sll=46.537137,10.270844&sspn=0.235693,0.441513&geocode=FQUOxAIdExh8ACknnWMKFXuPRzFcqHwBUnNEBw%3BFVaWxQIddtWBACk3VWL5ZJ2FRzFWG48Eg7XsCA%3BFZh2xgIdqJiCACkT4sqq63aFRzEPwR67jjsASw%3BFfZNyAIdzPiFAClzMK04TRKFRzHsk43XyBiNqw%3BFerzxAIdxHGIACkLPDGGHKqFRzGOVBB6RZYpAA%3BFSYKwwIdEpiMAClNLV1g8VqERzFkIWo4jUNTnw%3BFcIsyAIdrMaRACnHo_eiaJSERzHwsJ7b0KANEg%3BFV-CxgIdqs-SACn18moM54-ERzFP3Wlwmthc0g%3BFXn9xQIdu7iaACmlDWBsCnKDRzEB55chAngGEw%3BFZqsxQId7HmeAClLh-g2HhCDRzHBqTsiAngGEw%3BFdjTyAId8d-xACnz3a4UagV4RzFmAW3hiVdovw&mra=dpe&mrsp=9&sz=11&via=1,2,3,4,5,6,7,8,9&vpsrc=6&z=8