Samedi 17 septembre, Mon pote Ben me dit « RDV aux pompes du Leclerc de roques à 8H30, et soit pas en retard, y a mon frangin et un pote à lui qui arrivent de panam pour rouler avec nous pendant les 5 jours ».
Samedi 17 septembre 8H00 du matin, la cop’s de Ben m’appel pour dire « ils sont a la bourre, venez direct chez moi »…pourquoi n’ai je pas été étonné me dirait vous !!! Car les rencards de Ben sont presque toujours foireux.
Bref, La miss nous offre un Kawa, Ben charge son RSV pendant qu’on fait les présentations et la que vois’je de mes yeux zébaubis. La photocopie exact du RSV 1000 de Ben, chevauchée par son frangin suivi d’un superbe Tiger 800 XC flambant neuf piloté par le pote du frangin.
Jmarc nous explique qu’une laguna s’est récemment occupé de rectifier l’esthétique de son speed en pilant devant lui. Son concess, qui doit être super sympas, lui à gentiment prêté ce 800 a roder. Tu parle qu’il va être roder l’engin dans 5 jours !!!
La missninja sort sa 675 R, ma miss était venue avec son immortel SV (elle ne trouve rien d’aussi bandant pour la remplacer). Je ferme la marche avec mon Tigrou équipé Full Valoche pour l’occasion.
Hé oui, madame a très vite compris l’intérêt d’un kit 3 valise. Elle est parti pour 5 jours avec juste un p’tit sac a dos de filles en me fourgant tout son maxi bordel dans mes valises.
Nous voici donc partis à 6 pour un périple de 5 jours dans les montagnes Catalanes Espagnoles.
Voici donc les protagonistes de ce périple Catalan.
Missninja et le frangin de Ben
Jmarc et ces boite de doliprane (toutes vide le lendemain matin)
Ben l'intemporel
Ma miss avec un sourire qui en dit long sur le panard qu'elle prend avec sa "petite" SV.
Et leurs montures (le Tiger 800 est caché par le tracteur ItaloNipon)
10H00 du mat, nous démarrons enfin.
Toulouse / Foix, rien a dire, c’est plat , c’est presque tout droit, c’est jolie, on s’endort, on regarde le compteur défiler en se disant qu’on a bien fait de prendre la combi de pluie car celle ci s’invite a 5kms de la radieuse cité Ariégeoise. On s’équipe donc…pour se déséquiper 5mn après car, comme je venait de l’écrire, nous étions a 5km de Foix (faut suivre un peu les gars).
Les parigos commencent à la ramener en parlant du mauvais temps. On leurs claque le beignet en leur affirmant que ce n’est que passager, qu’on est du coin que ça ne dure jamais, patati patata et qu’ils auraient pu laisser ces nuages merdique sur Panam.
Nous en profitons pour boire un autre café car la il s’agit de rester concentrer sur la suite du parcours qui s’annonçait mouillé donc.
Et la, miracle, 5 bornes après Foix, plus un seul nuage, route sèche et l’ascension vers l’Andorre devant nous (la les parigos, on les entendaient plus).
On passe par le col de Bourg Madame (oui oui c’est son nom) et derrière, viva espagnaaaaaa avec ces routes magnifiques, tant au niveau des revêtements routiers que des paysages.
Pause pique nique avant la magnifique route de la Molina et ces 40 kms de virolos pris à un rythme, que même mon Tiger n’en revenait pas.
Je doit, a ce stade de mon récit, faire une déclaration solennelle. Je suis tombé en extase sur les capacité routières du Tiger. Cette machine est extraordinaire, tant en tenue de route, en passage de courbes (j’ai du faire frotter les cales pieds plus d’une fois pour suivre mes loulous furieux), en reprise, en souplesse, en confort ainsi qu’en tolérance dans les imperfections de la route.
Une fois ces 40 kms passé, je me dit que le rythme va se calmer un peu et que l’on va avoir droit a des routes moins viroleuse. Qeudal, les pneus n’avaient pas eu le temps de refroidir qu’on est reparti comme des branques dans plusieurs vallées avec encore plus de virages, d’épingles, de paysages tous aussi beau les uns que les autres.
Le dernier tronçon, qui longeait un lac artificiel, était pourvu d’une route toute récente et si parfaite qu’on enroulait à des allures de malade.
Bref, nous arrivons donc à notre Chalet, situé dans un charmant Camping de Solsones. Nous prenons nos quartiers et passons à l’apéro afin de célébrer dignement cette 1ere journée de roulage ou tout le monde à pris beaucoup de plaisir. L’apéro s’est un peu trop bien passé et c’est fin pété qu’on se pieute en priant toutes les Madonnes Espagnoles que personnes n’ai l’idée, dans la nuit, de renvoyer tout le pinard ingurgiter plus tôt.
Fin (hips) de la 1ere journée