Vendredi 18 mai, 8h : la boucle du samedi alias Le Ventoux - Ardèche, 417km.La veille, les smartphones ont fumé du forfait pour obtenir toutes les prévisions météo possible et imaginable sur les 3 jours à venir.
en effet, un temps orageux était annoncé sur les Cévennes or le parcours prévu pour le vendredi tournait autour du mont Aigoual et on n'avait pas envie de le faire en mode lopette sous la flotte !
Comme il me semblait que le temps était annoncé comme meilleur dans la vallée du Rhône, j'ai pris la décision d'intervertir les 2 journées du vendredi et du samedi, celui-ci s'annonçant beaucoup plus ensoleillé.
Vendredi au matin, c'est donc un temps très humide qui nous vois partir du gîte, avec un peu de précipitation, mais rien de catastrophique.
L'occasion pour tout le monde de se foutre de la gueule de tout un chacun, super païlote déclaré sur le sec, mais vrai wet chicken sur asphalte mouillé !
On part à peu près à l'heure direction La Grand-Combe pour le plein, puis Alès.
Vu la pluie qui se fait plus présente une fois sur la N106, je rentre la direction de Carpentras dans le GPS pour aller au plus court : ce n'est pas le moment de perdre du temps à faire semblant de virevolter sur les chemins de traverse...
Ça ne nous empêchera pas de jardiner dans Alès, où à la faveur d'un rond-point, j'ai perdu la moitié de la troupe ! Les Wet Chicken ont eu du mal à suivre dès le 1er rond-point...
Et paf, une grosse 1/2 heure de perdue pour finir par se retrouver dans le bon sens : ça commence !
On est passé à côté du circuit d'ailleurs sans que je le vois...
Première pause café à Uzès, histoire de sécher un peu, traversée d'Avignon sans trop de soucis, idem pour Carpentras, puis direction Malemort du Comtat afin d'essayer de trouver l'entrée des gorges de la Nesque.
Vu l'heure, on a fait une halte dans un petit resto sympa, afin de finir de sécher et de prendre des forces en prévision de ce qui allait suivre.
Le temps de poser les motos pas trop en bordel... Une belle collection de TC, mais fallait prévoir pour faire les courses avant de revenir au gîte...
Et on foutra le bordel dans le resto !
Tout commença dans un calme relatif, devant un bonne binouze, puis cette tafiole de rital alias Zaza a fini par me sauter dessus : j'ai échappé au pire de peu !!!
Comme il ne boit pas, ou presque, ça devait être un effet fourbe de la menthe à l'eau... A mois que ce soit la joie de voir poindre le soleil dehors...
Saloperie d'italienne, ça tafiolise les païlotes !!!
Le repas expédié, un petit café et zou, direction le jardinage, mal aiguillés que nous fûmes par le serveur du resto. Du coup, on a raté l'entrée des gorges de la Nesque, et on s'est retrouvé sur une route les surplombant de loin (la D5) qui aurait pu être sympa si elle n'avait pas été autant défoncée !!!
Le panorama restait quand même bien sympathique avec une jolie vue sur le Graal du jour.
On a rattrapé Sault, puis on s'est lancé dans l'ascension du Ventoux : alors, même si certaines portions de ce coté ne permettaient pas l'arsouille permanente, il en restait bien suffisamment pour que tout le monde prenne son pied !!!
Ca a été d'ailleurs le déclic pour moi, pour ce qui est de la mobilité sur la moto, avec sortie des genoux, du cul et des épaules !
Arrivé dans la dernière partie, Zaza et sa Brutale ont fait parler la poudre, mais en tartinant comme un damné, Titou et moi ne nous somme pas laissés (trop) décrocher ! Gros moment de plaisir et de satisfaction sur un bitume tip top : pas trop de cycliste, pas de camping-car, quelques rares BAR !
On a pu donc profiter du panorama avec un temps dégagé, quoique trop "brumeux" pour voir la mer.
Vu le beau temps, et le fait qu'il n'y avait pas trop de vent (et pas trop glacial), on a fait prolongé la pause pour admirer la vue et échanger nos impression sur la montée réalisée.
On est venu, on a vu, et on a été vaincu par ce lieu magique !
Le temps passe, et on repart dans l'autre sens, en direction de Vaison la Romaine...
Quelques images de la vue au nord,
Puis longue descente, très dynamique
une fois les pneus en T°, sur un goudron parfait, en direction de Malaucène.
A Vaison, on fera une pause pour admirer le pont romain et cette tranquille rivière qu'est l'Ouvèze, en imaginant ce que ça devait être ce jour là. Pour mémoire :
http://www.youtube.com/watch?v=a9o3tvuN5pQ !
et ensuite faire le plein pour prendre la direction des Gorges de l'Ardèche...
On fera (enfin) le plein de bouffe dans les TC à la sortie de Pont St Esprit, dans une superette encore ouverte, pour filer droit vers le dernier gros morceau de la journée.
Là encore, magnifique panorama, magnifique goudron, des courbes de toutes natures dans tous les sens : la journées aura été plus que remplie !!!
C'est vers la fin des gorges, et alors que le soir tombait, qu'on s'est rendu compte qu'il manquait l'un d'entre nous...
Après de multiple tentative pour joindre Lagaffe sur son portable (le perdu de la soirée), Titou repartit seul pour faire le trajet inverse (profitant de l'absence de son SDS pour améliorer ses BDP... Ca chantait bien les Arrow déchicanés dans les gorges...
) et voir si le gars était pas en train d'essayer de remonter la falaise avec sa 1300XJR sur le dos !
En fait, cette oueille était parti vers l'intérieur des terres, quittant les gorges (alors qu'il nous assurait plus tard ne pas avoir quitté la route principale, même en lui foutant une carte Michelin sous le nez !!!), et a fini par pouvoir nous joindre depuis un camping dans la pampa, son tél ne trouvant pas de réseau : avec une puce Free, il ne captait rien nulle part, on a tout compris !!!
On s'est donné RDV à l'entrée de Vallon Pont d'Arc, et vu l'heure, on a décidé de rentrer direct vers le gîte, laissant de coté la partie finale du RB, Les Vans - Villefort - Mont Lozère sinon on y serait encore !
Et on a bien fait car on est arrivé à près de 22h30, le temps de se jeter sur l'apéro pendant que l'adorable et maternelle Chanchan nous préparait une méga pasta bolognaise, bienvenue pour réparer les fatigues du jour, avec quelques lampée d'un rosé fort sympathique pour tout faire glisser !
Traditionnel fin de repas avec "café-cloppe-rhum arrangé-cognac", et on fixa l'heure de départ du lendemain à 9h, histoire d'essayer de dormir un peu plus longtemps.
Un mot sur le lendemain : grosse journée encore une fois avec les hauts lieux cévennols en guise de plat du jour... Ca allait angler grave, le Ventoux ayant bien débourrer les esprits de pas mal d'entre nous !