Mon meeting à moi a commencé le 1er mai... Quand un mec m'achète le TDM cash et repart avec. La recherche de la remplaçante, vous l'avez ailleurs, je vais pas me répéter. Bon, c'est probablement pas la meilleure occaze, mais ça aurait dû le faire. D'ailleurs, ça l'a fait, plus ou moins.
Jeudi matin, départ cool à l'heure et arrivé au point de rendez-vous 20mn en avance, Léo et Luc sont déjà là. La Sprint décide de faire un caprice, pas longtemps, juste le temps de faire peur à Léo, elle ne le fera plus
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Pleins faits, Pit arrivé, on décanille vers Cajarc, où personne n'a finalement acheté de verres de terre de chez Moulinot. L'aller a déjà été compté par Léo. C'est vrai que sur la fin, c'était la cata. La Sprint se révèle inconduisible sur le mouillé, c'est pire encore dans ma tête. On finira par arriver, transits et trempés. Il fait 4°C au Prat de Bouc
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Vendredi matin, mon équipement n'est pas sec, ce qui me donne déjà une excuse de plus pour commencer un meeting en mode lopette, dont je pense avoir remporté la palme d'or... Il faut dire que j'avais déjà épuisé 3 des 4 excuses sérieuses et une excuse bidon rien que sur l'aller, alors...
Pit est pas plus sec que moi, et on va donc abuser des radiateurs jusqu'à 10h et partir direct vers le Lac Chambon, sans carte, et sans GPS
.
On ne va presque pas se tromper de route et arrive à l'heure sur le parking de l'année dernière. Les autres sont de l'autre côté du lac, on ne le saura que 30mn plus tard. Ça nous apprendra à faire bande à part
. Avant de repartir du pic-nic, un doute m'habite et je commence à secouer ma roue arrière... Ah ouais, y'a du jeux. Docteur Franck est appelé au chevet de la machine et après quelques discussions sur les effets d'un jeu dans une cage à aiguilles, décrétera que "le jeu, c'est surtout dans la tête, tant que le roulement se bloque pas...". Bon, ben, on va rouler alors. Avec Flap, Nico, Tamalou (qui nous laissera à l'entrée des routes à chêvres), Franck, je sais plus
. On va enquiller tranquille, je ne me ferai pas distancer, mais la conduite n'est pas très propre
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Toujours de très belles routes et de belles rencontres au troquet.
Retour le soir (les dossiers du soir, ce sera plus tard). Là, On refait un tour de la Sprint, la belle rouge de Ryk est garée à coté, le spi de fourche a lâché définitivement, le jeu au roulement ne bouge pas. Pour ne faire prendre de risque à personne, je décide de ne pas rouler le samedi. Ça tombe bien, il y a un photographe qui a besoin d'un chauffeur.
Sinon, il reste le mystère de la fourche, car la moto de Ryk, même modèle, même année, est 5cm plus basse devant. Tubes plus longs ? Ressorts plus longs ? Personne ne sait, on verra au démontage pour les spys.
Samedi sera donc pour moi une journée de Kangoo 4x4.
. Le départ des machines se fait donc derrière la Kangoo, avec le photographe dans le coffre. Une expérience sympa
. Le Kangoo nous fera aussi deux fois le coup de la panne. D'abord en émettant une grosse odeur de brûlé sans raison apparente. Puis, l'après-midi, en ne voulant plus tracter en côte... Comme quoi, Renault aussi, c'est de la merde.
On aura trouvé des spots sympas qui étaient sur le road-book, mais sur lesquels on a vu passer personne. D'abord à Neuvéglise, où l'on aura attendu 1h, mais entre la gamelle de Mitch et la fromagerie, et bien, les motos passeront là beaucoup plus tard (on était déjà repartis) et encore, plusieurs groupes ne suivront pas le RB.
À Garabit, c'est beaucoup mieux, on aura 7 ou 8 motos, les furieux
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Ensuite, entre Mur de Barrez et Roulhac, on attendra désespérément le passage des motos, mais le GPS farceur aura décidé de raccourcir le RB, les motos vont passer sur la route parallèle entre Croix de Barrez et Lacapelle en Barrez. Grosse frustration côté photographe, qui remisera ça dans la tiroir des photos qui n'existeront pas
. On aura quand-même bien rigolé, en voyant les mecs chopper les freins à la vue de la Kangoo bleue marine et des deux pignoufs postés en hauteur
.
Bon on rentre. Dernière séance de photo pro, et (enfin!) une petite séance de mécanique avec Franck et Ryk. Au programme : la tension de chaîne. La ST est prête pour tenter de rentrer entière. Je n'ai pas de dossier sur le samedi soir. Vanné par le roulage sur 4 roues, je vais me pieuter tôt, avec le sentiment que la route du lendemain va me réclamer pas mal de concentration
Dimanche. Au départ du retour, la neige est invitée. On décide donc de partir dès 8h30 pour éviter que des plaques de merdasse ne s'installent sur la chaussée. D'un commun accord, j'ouvre vers St Flour. Nico et Ryk nous y laisserons, et avec Lucho et Pit, on va prendre "l'autoroute de l'Aubrac". Chaudes-Aygues, Laguiole, Espalion, Rodez. La ST est très difficile à conduire. Dès que j'essaie de prendre un rythme correct, il se passe un truc. Une botte de paille au milieu de la route
. Un tracteur qui zigzague
. La roue arrière qui fait une virgule
. Bref, même si on est au dessus des vitesses légales, c'est pas top, c'est pas fluide. On perd 10mn avant Rodez, route coupée pour dégager une caisse dans le fossé. On en perd encore 15 à chercher un troquet sympa pour boire un truc chaud. On finira pas s'arrêter sur la route d'Albi. Un conseil, ne cherchez pas à rentrer dans Rodez, ya rien d'autre que des travaux.
Avant Albi, la patience de Lucho cède, il nous largue (mais c'était prévu), on ne le reverra même pas au Leclerc pour le dernier plein.
Avec Pit, on se séparera sur la rocade toulousaine, et retour à la maison vers 13h30, avec une chaîne à nouveau détendue, un Macadam en escalier, un tube de fourche vide mais un Pingouin heu-reux
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Je sais que ce n'était pas raisonnable de faire le meeting avec cette moto, mais je n'aurais raté ce meeting pour rien au monde.
Un grand merci aux GO et à tous les bô t@lliens