Donc, je rédige mon article le soir dans ma piaule, Bruno Gillet (puisqu'il s'agit de lui) me laisse carte blanche. On finit notre semaine dans des conditions extraordinaires, grace à nos pass. Se joint à nous l'autre journaliste, Bertrand Thiebault à l'époque photographe chez MJ (Il est aujourd'hui essayeur "free lance"), que j'ai d'ailleurs retrouvé il y a quelques temps en ayant participé à une des hivernales organisée par MJ (Mais ça, c'est encore une autre histoire
). Je remets ma copie 2 jours avant de partir, et je ne pourrai malheureusement pas évoquer notre retour qui fut épique. Sans tout raconter, j'ai fini dans une jaguar des flics anglais, avec des menottes, parce qu'on roulait trop vite pour pas s'endormir. Les menottes, c'était pour me faire avouer à quelle vitesse je roulais, parce que je faisais semblant de ne pas comprendre la question "What's the speed limit on motorway ???"
Au lever du jour, je me ferai serrer par une autre caisse de flics, qui après m'avoir fait la morale sur la bande d'arrêt d'urgence, va repartir en laissant 20 m de gommes sur l'asphalte (genre: "si tu veux me semer, j'arriverai peut-être à te rattraper, parce que j'ai une grosse voiture qui va vite
)
Le voyage en France jusqu'à Paris se déroulera à peu près normalement.
Et, 15 jours plus tard, j'achète le moto journal (N° 1140 du 23 juin, 18 francs
), et découvre la surprise que les journalistes m'ont reservée: Mon article est reproduit intégralement, sur 7 pages, illustré des super photos de Bertrand
Et, quelques jours plus tard, je reçois un coup de fil: "Allo, Didier ? Bonsoir, c'est Philippe Barret, rédacteur en chef de Moto Journal . Afin de te remercier pour ton article, on voudrait t'inviter au Grand prix de France, avec un pass' presse, ça ta brancherait ??
)
Et voilà comment je me suis retrouvé le 17 juillet 1994, à prendre mon petit déj à l'hôtel (payé par MJ) avec Philippe, et Bertrand Bussillet (Patron du journal à l'époque), à discuter d'un jeune wild card japonais, découvert quelques semaines plus tôt au grand prix du japon (le regretté Norifumi Abe, qui pour son 1er grand-prix, va faire la misère - certes dans son jardin - à Schwantz et Doohan). Mais ça, c'est encore une autre histoire*
(* Petit aperçu dans les 1ères pages du blog
)
Ha au fait: Quelques semaines plus tard, je trouverai dans ma boite au lettres la K7 du TT 1994
. Et, au milieu de cette cassette, j'y (re)découvrirai mon extrait de film, avec la mention "amateur video" (Qui, au passage, a disparu dans l'émission diffusée sur Equipe 21). Et voilà, je finis en rebouclant avec le titre du post
@+