Samedi, petite ballade avec 4 motards autochtones, faisait pas chaud (6°), mais bon, le pire de l'hiver est encore à venir.
Donc direction la haute Loire, prudemment sur des routes étroites à peu près propres, sauf sur une quinzaine de km, où là c'était déjà l'entrainement pour se faire une bonne hivernale
Redescente tranquillou par le "col de la Rép"
et arrivés à st Et, proposition est faite d'aller boire un verre chez l'initiateur de la ballade.
arrivé chez lui, le pote nous fait signe de nous garer là
oui mais c'est en dévers grave
Et le temps que je réfléchisse pour voir comment m'y prendre, la visière se remplit de buée, je la relève, mais en même temps perds un peu l'équilibre sur mon pied d'appui (gauche) qui était légerement en contre bas, donc moins solide, là je sens la moto basculer et ne peut la retenir
Je ne peux qu'accompagner la chute, le casque tappe aussi le goudron, mais rien de grave.
Les collègues viennent me secourir et m'aider à relever la moto.
Bilan :
- la coquille protection du pare cylindre a bien fait son boulot, mais le couvre cylindre est quand même rayé sur 2 cm
c'est là le plus gros bobo
- l'arceau qui sert de poignée passager à lui aussi été rayé, ainsi que le rétro gauche.
- Par contre, je ne sais pas comment j'ai fait mon compte pour casser net le cligno arrière droit
Voilà, c'est l'amour propre qui en prend un coup, et donc je suis reparti sans trinquer, pas grave.
Je retiens que ce qui est à craindre dans ces cas là, c'est de se retrouver avec une cheville cassée (la gauche a déjà gravement donné
), mais la disposition "particulière" du boxer est protectrice dans ce cas de figure, et c'est bien là l'essentiel