Hop, petit CR de début de rodage...
Bon, eh bien après avoir pris livraison de ma Street Triple 765 RS la semaine dernière, c'est parti pour le rodage !
Mardi après-midi, boulot terminé, je rentre chez moi sans tarder.
Je m'équipe, range mon certificat d'immatriculation (fraîchement reçu) et mon attestation d'assurance dans la pochette vide qui se languissait de retrouver des nouveaux documents après l'abandon de la Tiger et direction mon garage.
J'enlève le U et le bloc disque, je sors la moto et je la démarre pour la faire chauffer (ben oui, lorsque je la revendrai, je pourrai préciser que le temps de chauffe a toujours été respecté !!!...).
Je ne m'attarde pas sur la pléthore de réglages possibles sur l'odb, l'objectif du jour étant d'enchaîner un max de kilomètres pour me débarrasser au plus vite de cette phase ô combien fastidieuse que représente le rodage (même si ça permet de faire connaissance gentiment).
Cagoule, tour de cou, casque et hop, c'est parti.
Au bout de 400 mètres, premier arrêt.
Non je ne suis pas en panne (c'est une Triumph, mais tout de même!!!), il faut juste que je fasse le plein.
Pour la période de rodage, du E10 sera largement suffisant...
Je redémarre et cette fois-ci, c'est parti pour de bon.
L'odb m'annonce 7 degrés, c'est Byzance.
Je veux être tranquille et ne pas rester sur un régime moteur constant trop longtemps, je choisis donc les petites routes que je prends régulièrement à vélo.
Le bitume n'est pas trop sale pour la période, mais c'est bosselé.
Je regarde très souvent le compte-tours pour rester dans les clous.
Mais 5000 tr/min c'est vraiment vite atteint.
Je me cale donc à une allure de dalmatien (101 km/h pour ceux qui ne suivraient pas...).
J'arrive assez rapidement à passer mes rapports à l'oreille, ce qui me permet de regarder davantage la route.
Au début, mes trajectoires ne sont pas très propres car je n'ai pas assez de vitesse de passage en courbe.
Mais ça ne va pas durer, juste le temps de s'adapter.
Je tente quelques passage de rapport avec le shifter, mais la charge n'est pas suffisante pour qu'il fonctionne suffisamment correctement à mon goût.
L'utilisation de l'embrayage permettra d'être beaucoup plus doux avec le moteur.
On verra ça lorsque le rodage sera terminé et lorsque les conditions de roulage seront plus propices.
Et puis il faut que je me débarrasse des automatismes que j'avais lorsque je passais mes rapports à la volée.
La sonorité du silencieux Arrow est sympa, même limité à 5000 tr/min.
Les parties viroleuses (si, si, il y en a quelques unes dans le secteur du pays d'Othe) me permettent de commencer à cerner la partie-cycle et comprendre le mode d'emploi.
Pousser sur le guidon n'est pas ce qu'elle semble préférer.
A confirmer en utilisation "normale", mais a priori elle préfère un placement "au corps" avec une action légère sur le guidon.
D'autant que le dessin de la selle permet de se déplacer facilement.
L'action sur les reposes-pieds ne semble pas probante, mais une fois de plus, le rythme imposé par le rodage ne permet pas d'être affirmatif.
Au bout d'une heure et quart de roulage, il faut que je m'arrête.
Non, aucun voyant moteur ne s'est allumé, pas de problème de crampe aux jambes ou autres douleurs dues à la position (mais il faut vraiment que je vide ma vessie).
Par rapport à la Tiger, je sens juste un appui un peu plus marqué sur les paumes de mains, mais rien de rédhibitoire à ce stade, à voir sur un journée complète de roulage, bien sûr.
Je profite de cette petite pause pour prendre une photo.
Je repars, j'en profite pour activer les poignées chauffantes.
A un moment, je n'ai pas d'autre choix que d'emprunter un petit bout de voie rapide, j'étais bien content d'en sortir après quelques kilomètres, ce n'est vraiment pas agréable lorsque tu ne peux dépasser les 100 km/h.
Mais c'était pour la bonne cause, direction « l'escargot », petite portion de route très sinueuse où se déroule d'ailleurs une course de côte (mais bon, ce n'est pas une spéciale de montagne non plus, hein?!).
Et là, j'ai la confirmation de ce qu'elle laisse entrevoir.
Légère, facile, maniable, elle va là où l'on veut, il suffit de rester léger sur le guidon et de se déplacer sur le selle (en fait simplement en avançant le genou intérieur vers la fourche).
J'ai hâte de voir ce que ça donnera une fois le rodage terminé (oui, je sais, j'ai déjà écrit cette phrase...).
Niveau freinage, rien à dire pour l'instant.
L'attaque n'est pas trop brutale, la course permet un bon dosage.
Après deux heures et 125 km de roulage, il est temps de rentrer.
Et puis la nuit tombe ainsi que la température ambiante.
Allez, plus que 355 km et je pourrai prendre 1000 tr/min de plus...
Suite au prochain épisode.