Ô détracteurs (Massey-Ferguson) ! Ô contempteurs !
De combien d’incompréhensions vos messages ne font-ils pas la preuve !
Regardant la partie émergée de l’iceberg, j’aurais beau jeu de vous imputer la responsabilité de ces incompréhensions, me réfugiant derrière votre lecture en diagonale. Si elle est bien réelle, elle ne peut expliquer seule ces malentendus. Il me faut donc en chercher une origine dans certains choix que j’ai faits, par exemple de vous imposer un texte littéraire dans un espace où l’émoticône règne en maître. Sans oublier la responsabilité générale d’une société dans laquelle la vitesse est une loi qui prédomine sur la précision.
Il se pourrait bien que quelques-uns d’entre vous soient intéressés, saisissant l’opportunité que nous offre une affaire sans enjeu, à explorer les mécanismes créateurs d’incompréhensions, de conflits, de violences, verbales ou même physiques. Je suis volontaire pour que nous y travaillions ensemble, avec l’idée d’en faire une expérience enrichissante, pour nos vies réelles (hors TAll, donc).
Pas sur ce forum, mais en vrai, l’an prochain, par exemple samedi soir, après dîner.
Vous l’avez compris, c’est décidé, je reviens l’an prochain, sous réserve qu’une obligation professionnelle — une contrainte aussi impérieuse que l’hypothèse de sa survenance est improbable — ne m’en empêche. C’est toujours pendant le pont de l’Ascension ?
Je profite de ce message pour évoquer un autre de mes handicaps, oublié dans mon compte rendu premier — quasiment primal. J’avoue que j’éprouve la plus grande honte à l’exposer en public. Macte animo, generose puer, sic itur ad astra ! Traduction personnelle : Allez, vas-y, mon pépère, tu te sentiras mieux après !
Je ne suis ni connaisseur, ni même amateur éclairé en bière. Je suis souvent brocardé par mes amis — car j’en ai, le croiriez-vous ? —pour ma propension à commander et par voie de conséquence à ingérer de l’urine asinienne. Je ne me suis donc pas régalé avec ce qui nous a été offert avec munificence. C’est là que le handicap se transforme en chance.
Imaginez que je prisasse cette offrande et donc que je m’adonnasse à des libations ! Ces dernières eussent conduit mes synapses à de forts et sans doute dommageables décollements plasmiques — nan, j’déconne, ça marche pas du tout comme ça — sans compter qu’elles eussent tôt fait de me faire abonder à la fortune de la marquise de Bétaïne (Citrate de son prénom, que ses intimes appellent Cici, ce qui d’ailleurs l’amena, par la grâce d’une délicieuse homophonie, à devenir impératrice d’Autriche).
Voilà, je pense m’être suffisamment exprimé en public. Rien ne vous empêche de m’envoyer un poulet et d’initier ainsi une relation épistolaire.