Bonjour à tous,
J'avance lentement ces derniers jours. J'ai finalement réussi à ouvrir et démonter entièrement l'amortisseur arrière. C'est ma première ouverture d'amortisseur, j'ai beaucoup appris. Pour tout dire, ca se fait bien. J'ai marqué quelques pièces à cause de mon inexpérience mais rien d'important. Très clairement on peut reconditionner cet amortisseur, mais on voit très bien qu'il n'a pas été conçu pour faciliter l'opération. Voilà quelques photos en cours de démontage :
Ressort : la peinture a sauté par endroit, je vais le faire sabler et thermolaquer
Corps d'amortisseur : c'est de l'acier zingué, basique. il partira au zingage avec les autres pièces. Il reste à enlever le Silentbloc au point d'attache avec le cadre
Pied et tige : le pied est en aluminium anodisé, la tige chromée est en très bon état, rien à faire.
Tous les éléments de la tige ont été démontés, les joints seront changés. Tout a l'air en très bon état. Le couvercle qui referme le bas du corps est en aluminium, il est emmanché, difficile à retirer sans le marquer. L'aiguille de la tige fonctionne correctement.
J'ai ouvert également la bonbonne. Pour cela j'ai découpé à la Dremel le couvercle emmanché à l'extrémité. Il restait un tout petit peu de pression dans le 'bladder' (vessie) qui semble donc étanche tout comme la valve. C'est bon signe. L'intérieur de la vessie était sec. J'ai tenté de démonter le système de réglage en compression, sans succès. Ca doit se démonter mais comme il est serti après montage, c'est difficile et il y a peu de prise. Tout est en aluminium, j'ai pas mal marqué les pièces dans l'opération, j'ai donc poli et poncé derrière pour redonner un aspect correct. Le réglage de la vis de compression fonctionne ainsi que le clapet interne.
Bref, c'est un peu de travail, mais c'est tout à fait faisable. Il faut commander de nouveaux joints pour le corps, plus quelques joints annexes et un peu d'huile (Showa SS25, SAE 2.5). Gonflage de la bonbonne à 10 bars et ce sera tout bon. En tout ca tournera vers 60 à 70 euros de pièces maxi.
A suivre,
Jetblack