À mon tour...
Mercredi 1er mai : je profite de ce jour férié pour préparer mes affaires, car je sais que la date de départ va arriver très vite…
Vendredi 3 mai : je charge la voiture et la moto sur la remorque en rentrant du boulot pour pouvoir démarrer dès 07h00 le lendemain matin.
Samedi 4 mai : je démarre presque à l’heure voulue (07h20…), et c’est parti direction la Haute-Savoie.
À ce sujet, connaissez-vous la différence entre la Savoie et la Haute-Savoie ?
Eh bien c’est la même chose entre la couture et la haute couture…
Arrivé à bon port en milieu d’après-midi, je fais une petite balade d’une quarantaine de km histoire de reprendre le contact avec la moto.
Dimanche 5 mai : je prends la direction d’Ancelle où je dois retrouver un certain barbu président. Le secrétaire devait initialement être également présent, mais son manque de maîtrise l’en a finalement empêché…
Je sélectionne l’itinéraire sans péage (j’ai le temps) proposé par Googlemaps, et en bas du col du Glandon, je réalise que j’aurais plutôt dû utiliser Waze vu le panneau "col fermé"…
Pierrot me rejoint peu de temps après mon arrivée et nous nous installons confortablement dans ce petit chalet bien sympathique situé à 200 mètres à vol d’oiseau du gîte.
Lundi 6 mai : il pleuvra quasiment toute la journée, ce qui nous permettra de faire une partie des courses pour le meeting sans être frustré de na pas plutôt aller rouler à moto.
Mardi 7 mai : la météo reste capricieuse, mais qu’importe, nous prenons les motos et allons à Gap, chez Dafy afin que Pierrot puisse s’acheter un bô vêtement de pluie !
Fine stratégie, puisque quelques kilomètres plus loin, nous revêtons chacun notre habit de pluie pour éviter de nous faire rincer par une belle grosse averse orageuse.
« Singing in the rain » n’étant pas notre comédie musicale favorite, nous préférons rentrer au chalet et prendre la voiture pour finaliser les courses meeting et perso. C’est à cette occasion que nous nous dévouons pour goûter la charcuterie que nous vous présenterons aux 3 apéros du soir.
J’espère que vous notez cette abnégation, que dis-je, ce sens du sacrifice ultime qui nous habite !
Mercredi 8 mai : La météo décide enfin de s’améliorer. Nous libérons le chalet et prenons donc les motos pour aller au-devant de Nico7469. Nous sommes en effet quelques membres du CA (PierrotGaz, Nico7469, fifi38, Azorglubs, Okydoky et moi) à nous réunir en cette veille fériée de meeting afin de préparer sereinement les lieux.
À la sortie de La Mure, on se croirait dans le Mordor tellement il y a de brouillard.
C’est à un rythme correct que nous rejoignons Azor et Oky non loin de notre lieu de restauration où nous nous sustentons avec modération… (pizzas de 40 cm de diamètre).
Après cela, au lieu d’une bonne sieste, nous attaquons la préparation du gîte où le brasseur (non, pas Claude, mais Olivier) est à pied d’œuvre pour mettre en place les tireuses.
N’écoutant que leur courage, mes comparses feront une nouvelle fois preuve d’abnégation et goûteront (pour la deuxième fois pour certains, n’est-ce pas Oki et Azor ?!…) les breuvages afin de s’assurer de leur sapidité.
Une petite fondue savoyarde par-dessus, une tarte aux myrtilles et hop ! au lit, car demain les choses sérieuses commencent.
Jeudi 9 mai : puisque tout a été préparé la veille, nous partons pour une petite virée en mode balade derrière fifi qui nous sert de poisson-pilote du côté du col de Vars où nous faisons une petite halte pour nous restaurer après être passés au seul commerce ouvert : la supérette.
De retour à Ancelle en début d’après-midi, des mauvaises langues commenceront à me dire que mon pneu avant ne tiendra pas la durée du meeting.
Les arrivées s’enchaînent jusqu’à quasiment 22h30.
Je ne vous raconte pas la première soirée et toutes les conneries qui s’y sont dites par tout le monde puisque vous y étiez.
Vendredi 10 mai : comme d’habitude, Pierrot a chargé un RB (le 5 je crois), dans son GPS et avec Nico nous formons un petit groupe.
Le plaisir de nous retrouver une fois par an, les réflexes acquis par l’habitude de rouler ensemble m’ont poussé à décliner d’autres propositions de roulage. Mais bon, c’est aussi mon meeting.
Bref, nous avons roulé comme d’habitude. C’est-à-dire que nous avons rattrapé un groupe, l’avons doublé et… avons raté la bifurcation. Nous rattrapons donc de nouveau ce petit groupe (celui de fifi) et finissons par faire notre pause déjeuner au même endroit (mais pas ensemble, comme des blaireaux que nous sommes).
Petite nouveauté cependant, Pierrot nous a fait son Instagrammeur en prenant moult photos de la jaune sur fond de montagnes.
Quelque chose me dit que le calendrier de l'an prochain sera encore bien jaune.
De retour au gîte vers 16h30, petite bière, douche, préparation du second apéro, etc.
Tout comme d’hab. À ceci près que l’alarme incendie nous a joué un concerto en sol majeur aux environs de minuit. Mais je soupçonne certains couples d’y être pour quelque chose (Lui : est-ce que tu fumes après l’amour ? Elle/lui : je ne sais pas, je n’ai jamais regardé !).
Bref, la routine.
Samedi 11 mai : Quel bonheur cette brioche vendéenne au petit-déjeuner ! Merci Franck.
Nous formons le même groupe que la veille et tentons le RB8 que fifi avait créé tardivement.
La route jusqu’à 40 km avant Nyons est mortelle d’ennui. Et ces fameux derniers 40 km ne sont pas spécialement intéressants tellement la route est large et les courbes ouvertes. Un vrai piège à permis.
Sur le retour, nous retrouvons des routes correspondant davantage à ce que nous apprécions.
Arrivés au bas d’un col (je ne sais plus lequel, faut pas vieillir ma bonne dame
), nous voyons au loin un groupe de motards en train de finir déjeuner. Il s’agit en fait encore du groupe de fifi et nous nous arrêtons pour manger rapidement afin de repartir avant eux (sinon on va encore nous reprocher de faire des extérieurs/intérieurs dégueulasses…
).
Nous menons bon train (ralentis par quelques arrêts pipi de mon fait) et je sens que la tenue de route de la moto commence à devenir de moins en moins précise. Je mets ça sur le compte du pneu avant qui doit commencer à fatiguer et influe sur l’arrière.
Je me gratifie même d’une sortie un peu trop large dans un gauche en remontant du lac de Serre-Ponçon qui n’aura pas de conséquence autre que de me faire doubler par Nico et perdre une cinquantaine de mètres.
Arrivés au gîte, je m’aperçois que mes pneus sont complètement rincés, fripés. Je sais ce qu’il me reste à faire en rentrant à la maison.
Nous préparons le dernier apéro et profitons de cette dernière soirée. Certains nous disent déjà au-revoir au regard de leur départ matinal le lendemain.
Dimanche 12 mai : eh bien ça y est, c’est la fin. Après avoir salué les partants, nous faisons le tour du gîte.
De bonnes âmes m’aident à atteler ma remorque et charger ma moto.
Le retour se fera dans un trafic très dense dès le début, des bouchons après Beaune et une grosse averse orageuse.
Un grand merci à mes compagnons de route, Pierrot et Nico, ainsi qu’à fifi, Azor, Oky venus plus tôt pour aider à la mise en place, sans oublier Diego qui a assuré la mission support à distance en temps réel.
Enfin, merci à vous pour votre bonne humeur (et votre mauvaise foi...) sans laquelle un meeting ne serait pas réussi.
Je ne regrette qu’une seule chose : je n’ai pas vu Mac Triple lors de ce meeting…
Petite tournée de